Politique
BQ 1.1 : le variant à l’origine de la reprise de la pandémie
Invitée de BFMTV, Brigitte Autran, immunologiste et présidente du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) explique la raison de la hausse des cas de Covid-19 en France. Le virus a une nouvelle fois muté et un nouveau variant appelé BQ.1.1 prend de plus en plus de place. Or celui-ci est « plus contagieux » et « explique la poussée actuelle de l’épidémie ».
Si les autorités s’inquiètent, c’est que la poussée épidémique vient s’ajouter à une couverture vaccinale contre la grippe faible et à l’épidémie de bronchiolite en cours dans l’Hexagone. Les hôpitaux, déjà en difficulté, pourraient en pâtir. Heureusement, selon la spécialiste, le variant BQ.1.1, sous-variant d’Omicron comme BA.5, n’est pas plus dangereux. Il se propage néanmoins plus vite.
Si les autorités s’inquiètent, c’est que la poussée épidémique vient s’ajouter à une couverture vaccinale contre la grippe faible et à l’épidémie de bronchiolite en cours dans l’Hexagone. Les hôpitaux, déjà en difficulté, pourraient en pâtir. Heureusement, selon la spécialiste, le variant BQ.1.1, sous-variant d’Omicron comme BA.5, n’est pas plus dangereux. Il se propage néanmoins plus vite.
Élisabeth Borne appelle à remettre le masque
Pour Brigitte Autran, l’une des mesures les plus efficaces pour éviter que les hôpitaux ne se retrouvent encore plus en difficulté est celle du rappel de vaccin. S’il ne protège pas forcément des contaminations, il protège de manière efficace contre les formes graves « et contre les décès », rappelle-t-elle.
Naturellement, le port du masque redevient un geste barrière à appliquer dès que possible, et surtout dans les transports en commun où la promiscuité est la règle. C’est également l’avis de l’exécutif. « Je lance un appel solennel: respectons les gestes barrières. Portons le masque dès que nous sommes avec des personnes fragiles ou dans des zones de promiscuité comme les transports en commun », a déclaré Élisabeth Borne, Première ministre, mardi 29 novembre 2022 à l’Assemblée nationale.
Naturellement, le port du masque redevient un geste barrière à appliquer dès que possible, et surtout dans les transports en commun où la promiscuité est la règle. C’est également l’avis de l’exécutif. « Je lance un appel solennel: respectons les gestes barrières. Portons le masque dès que nous sommes avec des personnes fragiles ou dans des zones de promiscuité comme les transports en commun », a déclaré Élisabeth Borne, Première ministre, mardi 29 novembre 2022 à l’Assemblée nationale.