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Affaire Bygmalion : Sarkozy condamné à un an de prison ferme







30 Septembre 2021

Le 30 septembre 2021 se tenait l’audience finale du très médiatisé procès « Bygmalion » concernant, entre autres, les comptes de campagne de l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy. Une affaire très médiatisée dans laquelle Nicolas Sarkozy aura finalement été condamné à de la prison ferme.


Affaire Bygmalion : deuxième condamnation à de la prison pour Sarkozy

Pixabay/WilliamCho
Pixabay/WilliamCho
L’ancien président français, à la tête du pays de 2007 à 2012, avait déjà été condamné en mars 2021 à trois ans de prison dont un ferme pour l’affaire des « écoutes ». Il devenait alors le premier ancien président de la République a écoper de prison ferme… et il devient, de fait, le premier à recevoir deux fois une peine de prison ferme ce 30 septembre 2021.

Le tribunal correctionnel de Paris a en effet jugé que les 14 personnes qui comparaissaient étaient coupables de financement illégal de campagne (pour Nicolas Sarkozy), et de complicité de financement illégal. En cause, le dépassement des comptes de campagne de l’ancien président pour plus de 16 millions d’euros, alors qu’il se présentait à sa propre réélection en 2021, face à François Hollande.

La peine aménagée par bracelet électronique

La peine de Nicolas Sarkozy, comme ce fut le cas en mars 2020, a été aménagée : l’ancien président n’ira pas en prison mais est condamné à une détention à domicile sous surveillance électronique. C’est également le cas pour les deux fondateurs de l’agence Bygmalion, Bastien Millot (3 ans dont 18 mois avec sursis) et Guy Alves (2 ans dont 1 an avec sursis) ou encore Jérôme Lavrilleux, patron de l’UMP à l’époque des faits, qui écope de 3 ans de prison dont 2 ans fermes, l’une des peines les plus lourdes prononcées le 30 septembre 2021.

Nicolas Sarkozy a immédiatement annoncé faire appel de cette décision, a confirmé Thierry Herzog, son avocat. L’ancien président avait également fait appel de sa condamnation de mars 2021. Dans les deux cas, l’appel suspend la sanction.

Plusieurs responsables politiques de droite ont réagi, à la suite de la décision de justice, déclarant leur soutien et confirmant leur confiance en l’ancien Président. Julien Bayou, secrétaire national EELV, a quant à lui déclaré que « la République s’honore de pouvoir juger les puissants ».