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EcoWatt : Les Français, inquiets, téléchargent massivement l’application







5 Décembre 2022

Si Emmanuel Macron a tenté de rassurer, le message est malgré tout passé : l’hiver 2022-2023, et tout particulièrement les mois les plus froids de janvier et février 2023, présentent le risque de délestages. Un risque faible, mais réel… et les Français ne veulent pas être pris au dépourvu. Ils ont donc massivement téléchargé l’outil principal pour se tenir au courant.


Ecowatt : des centaines de milliers de téléchargements en quelques jours

EcoWatt : Les Français, inquiets, téléchargent massivement l’application
Invité de France Inter, Xavier Piechaczyk, président de RTE, se félicite : « on était à 700.000 téléchargements dimanche soir » pour l’application EcoWatt. Un véritable succès pour l’application qui va permettre au gestionnaire du réseau électrique de donner une « météo de la consommation » d’électricité en France. Le nombre de téléchargements a même « doublé en quelques jours », précise le président de RTE.

Au début de la semaine du 28 novembre 2022, en effet, seulement 300.000 personnes avaient téléchargé l’application. Mais à mesure que la période critique approche, il semblerait que les Français prennent les devants. C’est le meilleur moyen pour limiter un peu plus le risque de délestages : EcoWatt prévient en effet en avance des pics de consommation.

Le gestionnaire espère que l’autogestion des Français suffira

L’objectif d’EcoWatt est en effet double : d’une part, elle prévient le risque de coupure trois jours à l’avance, ce qui permet de s’organiser en conséquence… et d’autre part, elle est un outil majeur pour éviter que les coupures deviennent nécessaires. Car les Français peuvent ainsi agir : en limitant leur consommation durant la période en amont de la période critique, il peuvent réduire les probabilités que le délestage soit réalisé, ou en réduire par exemple la durée.

Le délestage n’est en effet que la solution d’ultime recours… que ni le gouvernement ni RTE ne veut utiliser. Or, explique Xavier Piechaczyk, ça se joue à « quelques pourcents ». « On ne demande pas de tout couper, ni aux entreprises de s'arrêter. L'effort repose sur l'éclairage, sur la cuisson, aussi, en soirée ».