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SNCF : ni suppressions ni ralentissements de trains, selon le gouvernement







12 Septembre 2022

La France se prépare à un hiver 2022-2023 qui pourrait être compliqué : entre crise du gaz sur fond de guerre en Ukraine et mise à l’arrêt de plus de la moitié du parc nucléaire, l’énergie pourrait manquer. La SNCF, premier consommateur d’électricité du pays, sera mise à contribution… mais sans que cela ne perturbe le trafic. Clément Beaune, ministre des Transports, l’a assuré.


Les trains circuleront normalement en France malgré les pénuries

SNCF : ni suppressions ni ralentissements de trains, selon le gouvernement
Les déclarations de la SNCF à la presse avaient créé de l’inquiétude : le gouvernement aurait demandé au transporteur un plan d’urgence qui, en cas de pénuries, pourrait conduire au ralentissement des trains, voire à la suppression de certains d’entre eux. Alors que des millions de Français prennent le train tous les jours pour se rendre au travail, la situation aurait pu causer des problèmes.

Or, selon le gouvernement, ce n’est pas du tout le cas. Interrogé sur FranceInfo et France Inter, Clément Beaune, ministre des Transports, a rassuré ses concitoyens : « il n'y a pas de demande du gouvernement à la SNCF d'avoir moins de trains ou des trains qui roulent moins vite pour faire des économies d'énergie ». Un démenti en bonne et due forme, en somme, qui devrait mettre un terme à une polémique naissante.

La SNCF fera des économies comme toutes les autres entreprises

Pour le ministre des Transports, réduire l’offre de trains serait « paradoxal » alors que l’un des objectifs du gouvernement reste la lutte contre le réchauffement climatique. Supprimer des trains, cela conduirait les Français à prendre la voiture pour leurs trajets… ce qui est contre-productif d’un point de vue écologique, économique et de sobriété énergétique.

Néanmoins, la SNCF ne sera pas exemptée de faire des économies d’énergie alors que le risque de pénurie plane. Comme les autres entreprises, il sera question d’économies au niveau des bâtiments administratifs, par exemple en réduisant le chauffage ou l’éclairage. Mais les trains, eux, continueront bien de circuler comme si de rien n’était.