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Dette étudiante américaine : Joe Biden en supprime une grosse partie







25 Août 2022

Contrairement à la France, où les crédits étudiants sont relativement peu élevés et peu utilisés, les États-Unis sont frappés depuis des décennies par cette problématique. Les jeunes entrent dans la vie active avec des dizaines de milliers de dollars de dette qu’ils mettent parfois des décennies à rembourser avec les intérêts. Joe Biden en avait fait un de ses thèmes de campagne.


Plus de 35.000 dollars de dettes en moyenne

Dette étudiante américaine : Joe Biden en supprime une grosse partie
Pour payer leurs études, payantes dans le supérieur dans la majorité des universités et surtout les plus prestigieuses, les étudiants américains s’endettent. Pour certains, les dettes atteignent plusieurs dizaines de milliers de dollars, 37.000 dollars en moyenne selon les données officielles. La dette fédérale étudiante atteint ainsi 1.600 milliards de dollars, soit l’équivalent d’environ 40% du PIB français.

Les 43 millions d’Américains qui sont endettés en 2022 ont eu une lueur d’espoir avec l’arrivée de Joe Biden au pouvoir : le démocrate avait fait de l’annulation de la dette étudiante un de ses thèmes de campagne. Une promesse qu’il a maintenue, non sans créer la polémique chez le camp adverse qui a tenté de jouer la carte de l’injustice sociale quelques semaines seulement après avoir fortement soutenu la suppression du droit à l’avortement dans le pays.

15 millions d’Américains n’auront plus de dette étudiante

Les démocrates espéraient que la majorité des étudiants endettés allaient, avec cette mesure, en finir avec les paiements. Ce ne sera pas le cas : alors qu’ils s’attendaient à un geste très fort, allant jusqu’à 50.000 dollars d’effacement de dette, ce ne seront que 10.000 dollars par personne qui seront effacés.

Les plus riches, par ailleurs, ne recevront rien : seuls les étudiants et les travailleurs dont les revenus sont inférieurs à 125.000 dollars par an sont concernés par la mesure. Elle permettra néanmoins à 15 millions d’Américains d’éponger leurs dettes.