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Le gouvernement lance une campagne de lutte contre le GHB, la « drogue du violeur »



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




15 Février 2022

Trop répandue dans les établissements nocturnes, le GHB cause des malheurs pour les victimes de cette « drogue du violeur ». Le gouvernement lance un plan de lutte dédié avec une sensibilisation du publique.


Creative Commons - Pixabay
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Sans couleur ni odeur et versé dans un verre en boite de nuit, le GHB a des conséquences à vie pour ses victimes. Sans que l’on sache exactement l’étendue des dégâts et le nombre de victimes, le gouvernement a annoncé le lancement d’un plan de sensibilisation et de lutte contre la « drogue du viol ». « C'est une drogue qui s'est démocratisée il y a seulement quelques années. Classé comme stupéfiant en 1999, le GHB sévit dans les boîtes de nuit parisiennes depuis la fin des années 2010. Surnommé «drogue du violeur», il prend la forme d'une poudre ou d'un liquide, sans couleur ni odeur, facile à glisser discrètement dans un verre, qui procure des effets désinhibants et fait perdre la mémoire. Face à ce fléau, les témoignages de victimes, droguées à leur insu, se multiplient sur les réseaux sociaux et dans les médias » note Le Figaro.

La ministre déléguée à la Citoyenneté, Marlène Schiappa a annoncé au Parisien-Aujourd’hui en France un grand plan national de lutte contre cette drogue. « Cette action prendra d'abord la forme d'une campagne de prévention, avec des affiches oranges placardées dans les boîtes et bars de France. Y seront inscrites les questions «Ton ami(e) a été drogué(e) ?», «Tu penses avoir été drogué(e) ?», avec un QR code renvoyant ver une «discussion instantanée avec un gendarme ou un policier». «Peu importe l'heure, le tchat gratuit peut être activé jour et nuit, sans décliner son identité», précise Marlène Schiappa, qui collabore sur cette campagne avec la mission interministérielle contre les drogues et l'Union des métiers et des industries de l'Hôtellerie (Umih) » rapporte le quotidien.

Outre la sensibilisation et la mise en avant de témoignages, la ministre annonce que les prélèvements toxicologiques seront automatiques lorsqu’une personne inconsciente est conduite à l’hôpital avec possibilité d’avoir été droguée. Avec également conservation des vêtements pour y prélever ADN de l’agresseur.