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Un lien entre la fréquence des baisers et les inégalités de richesse ?







2 Mars 2020

Qu’on l’appelle « french kiss », comme les Anglo-saxons, ou « se rouler une pelle » en argot, le baiser avec la langue est une des formes les plus intimes des relations amoureuses. Et une nouvelle recherche semble faire un lien entre sa fréquence dans les couples et les inégalités de richesse du pays dans lequel ils vivent.


Une différence qui ne s’applique qu’aux baisers

Pixabay/Free-Photos
Pixabay/Free-Photos
Les chercheurs de l’Université écossaise d’Abertay, menés par le docteur Christopher Watkins, ont réalisé un sondage à grande échelle auprès de plus de 2.300 personnes dans 13 pays partout dans le monde. Ils leur ont demandé, entre autres choses, la fréquence de leurs relations intimes et, notamment, de leurs baisers.

Le résultat de la recherche, comme le relate Phys.org le 28 février 2020, peut être surprenant : alors que la fréquence des relations sexuelles ou encore des simples câlins ne semble pas être liée aux inégalités économiques du pays, c’est le cas pour les baisers. En fait, plus un pays est économiquement inégalitaire, plus les baisers sont fréquents chez les couples. Selon les chercheurs, ce serait là une manière de renforcer le couple et sa stabilité.

Le couple comme point de repère et de stabilité ?

L’explication que donnent les chercheurs est celle du risque encouru par ces personnes en cas de difficultés dans leur couple : contrairement aux pays où les inégalités financières sont moindres, par exemple du fait d’une meilleure couverture sociale ou simplement d’un salaire minimum élevé, les couples des pays fortement inégalitaires sont une véritable force qu’il est nécessaire de conserver le plus longtemps possible.

Pour ce faire, les couples ont donc tendance à montrer plus souvent leur attraction et leur engagement l’un envers l’autre.