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Qui sont les épargnés du Covid malgré la fréquentation de personnes infectées ?



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




21 Janvier 2022

De moins en moins de personnes n’ont jamais été infectées par le Covid et c’est globalement une bonne chose. Mais certains passent entre les gouttes pour des raisons encore assez floues.


Creative Commons - Pixabay
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Avec le Covid c’est comme pour toutes les maladies contagieuses. Dans une famille, qu’est ce qui fait que tout le monde attrape la grippe sauf un ? Il y a des mystères dans le système immunitaire, comme le souligne Le Figaro  : « Alors que la vague Omicron continue de déferler avec des records d'infections qui approchent le demi-million de cas positifs enregistrés en 24 heures, pourquoi certains n'ont encore jamais eu le Covid et ne l'auront même jamais ? Pour le coronavirus à l'origine de la pandémie, comme pour d'autres maladies, il existe des facteurs de risques de développer la maladie mais aussi des facteurs de réduction de risques. « Il y a des études épidémiologiques dans lesquelles on regarde les caractéristiques biologiques et morphologiques pour voir si ces éléments sont associés à des gens qui n'ont jamais fait d'infection », explique au Figaro Philippe Amouyel, professeur en Santé publique ».
 
Parmi les pistes éclairantes, plusieurs études ont montré que le groupe sanguin jouait. Les personnes du groupe O auraient ainsi 20% de risques en moins de développer le virus. Et auraient aussi un effet pour éviter le développement de formes graves. Pour le reste, c’est une question de système immunitaire avec quelques pistes de réponses qui devront être confirmées. Par exemple, des chercheurs ont publié un article qui avance la possibilité que les personnes infectées récemment par un rhume disposent d’anticorps qui régissent plus vite face au Covid. 
 
« Cette découverte importante pourrait d'ailleurs être à la base d'un nouveau vaccin. Les lymphocytes T fournissent en effet une réponse plus durable que les anticorps et surtout, ils ciblent les cellules internes au Sars-CoV-2 contrairement aux vaccins actuels qui s'attaquent à la protéine spike, protéine d'ancrage du coronavirus qui a tendance à muter plus facilement, et donc à déjouer le vaccin actuel. À l’inverse, «les protéines internes ciblées par les cellules T protectrices que nous avons identifiées mutent beaucoup moins, et sont donc hautement conservées entre les différents coronavirus et leurs variants», rapportait le professeur Ajit Lalvani, auteur principal de l'étude à l'occasion de la publication » ajoute le quotidien.