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Le premier logement social Français par imprimante 3D



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




22 Mars 2018

La première maison construite entièrement par imprimante 3D – autrement dit bras articulé – vient d’être inaugurée à Nantes. D’une surface de 95m2 avec quatre chambres, c’est une première en France et une première étape test pour des projets de villes intelligentes.


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Il a fallu sept mois pour que le robot-imprimante 3D construise en dur ce qui avait été conçu sur ordinateur. « Cette maison de 95 m2, comportant quatre chambres, un séjour, une cuisine et deux salles de bain, s’est érigée, à l’aide d’un robot industriel piloté par deux chercheurs de l’Université de Nantes, à l’initiative du projet avec la métropole. Le robot s’est déplacé en roulant sur la dalle de la future maison » raconte Le Figaro , photos à l’appui.

« Son bras articulé a injecté une mousse, du polymère, déposée couche par couche pour former une paroi de quatre mètres de haut, et dans laquelle le béton a été coffré au fur et à mesure de l’élévation des murs. Chaque tronçon de la maison a été réalisé grâce à une impression 3D XXL. Le robot, guidé par un capteur laser, a exécuté la maquette numérique de l’architecte », lit-on plus loin. Un procédé futuriste qui est la première pierre d’un projet de logements sociaux dans un vaste programme de ville intelligente.
 
Parmi les avantages les responsables du projet indiquent que le chantier se déroule sans délais liés à la météo et qu’elle permet de réduire les pressions musculaires et de santé des travailleurs. En portes-ouvertes pour les curieux et professionnels du bâtiment, cette maison est équipée de capteurs pour évaluer l’évolution du matériels et les diverses caractéristiques qui font qu’une maison est réussie.
 
« En avril, une famille sera sélectionnée pour occuper ce logement social, qui a coûté 195.000 euros. Avant la remise des clés, en juillet, le pavillon hébergera des architectes en résidence, qui animeront des ateliers avec des étudiants et des écoliers. « Il y aura ensuite une phase d’évaluation, complète Johanna Rolland, la présidente de Nantes métropole. Si ça fonctionne, ce modèle a évidemment vocation à essaimer » » rapporte de son côté 20 Minutes