NLTO
/ Magazine d'actualité politique, économique et internationale /




Go Sport France également placée en redressement judiciaire







2 Février 2023

La série noire dans le secteur de l’habillement français se poursuit. Après les faillites de 2022, dont celle qui a marqué les esprits de la marque Camaïeu, c’est au tour de Go Sport d’être placée en redressement judiciaire. Jeudi 2 février 2023, après la maison-mère, la société Go Sport France s’est retrouvée en situation de cessation de paiement.


Go Sport France en cessation de paiement

Go Sport France également placée en redressement judiciaire
La décision est tombée jeudi 2 février 2023 : le tribunal de Commerce de Grenoble, dans un jugement rendu public, confirme que la société Go Sport France « se trouve en situation de cessation des paiements ». Selon le tribunal, il manquerait à l’entreprise 158 millions d’euros. Mais cette décision est loin d’être une surprise.

Le procureur adjoint, François Touret de Coucy, précise en effet dans un communiqué que la cessation de paiement de Go Sport France n’est autre que « la conséquence de la dénonciation de la convention de trésorerie précédemment accordée par la société mère Groupe Go Sport » à sa filiale. Or, le redressement judiciaire de Go Sport avait été acté le 19 janvier 2023.

L’inquiétude monte pour les 2.000 salariés de Go Sport

Le tribunal de Commerce de Grenoble, en charge du dossier, annonçait en effet la mauvaise nouvelle le 19 janvier 2023. Il a « constaté l’état de cessation des paiements de la société Groupe Go Sport », décidant donc d’ouvrir une procédure de redressement judiciaire. Il anticipait d’ores-et-déjà les conséquences pour Go Sport France, jugeant à l’époque que la société « sera impactée par celle de sa société-mère ».

La question reste en suspens concernant les 2.160 salariés de Go Sport en France, qui s’inquiètent. Ils ont vécu en première ligne la faillite de la marque Camaïeu, dont l’ensemble des actifs a été cédé fin 2022. Or, Camaïeu et Go Sport appartenaient au fonds d’investissement HPB, de l’homme d’affaires Michel Ohayon. Le risque que les salariés de Go Sport et Go Sport France vivent le même sort que ceux de Camaïeu est donc loin d’être exclu.