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Ejaculation précoce ? Pas au-delà de trois minutes et sans souffrance psychologique







26 Mai 2014

Tout comme la « panne », l’éjaculation précoce est peut-être la pire hantise de l’homme. L’équivalent, s’il en est, de la ride chez les femmes. Tous les hommes ont un jour ou l’autre eu peur d’en souffrir, bon nombre croient en souffrir ; mais au final, peu de gens savent vraiment ce que c’est… surtout à cause des définitions peu claires et mal rapportées qui s’étalent sur les sites plus ou moins spécialisés. Mais tout cela est fini : la Science (avec un grand « S ») vient de qualifier, décortiquer et de définir avec précision ce syndrome.


cc/flickr/sinabeet
cc/flickr/sinabeet
Dans une étude de la revue de médecine « Journal of Sexual Medecine », une équipe de chercheurs a enfin défini de manière précise et uniforme ce qu’est ce trouble et quels sont les critères qui font qu’un homme en souffre réellement. Une bonne nouvelle pour éliminer la paranoïa qui entoure ces mots : « éjaculation précoce ».

La première bonne nouvelle qui ressort de l’étude est que selon ces critères désormais acceptés par les médecins le trouble ne toucherait qu’entre 2% et 3% de la population masculine. On est loin des 20 à 30% d’éjaculateurs précoces mis en avant par certaines études et qui ne faisaient qu’angoisser les hommes.

De plus, ce n’est pas que la « durée » qui compte mais bien un ensemble de trois critères dont un très psychologique. En effet, ne souffrent d’éjaculation précoce au sens médical du terme que les hommes qui mettent moins de 3 minutes à éjaculer, qui n’arrivent pas à contrôler l’éjaculation pendant l’acte et qui souffrent de ce trouble de sorte à ce qu’ils ne soient plus enclins à avoir des rapports sexuels. Ouf, on peut respirer !

Toutefois, il y a aussi le revers de la médaille, et il risque de ne pas plaire à certains…

En acceptant cette définition, forcément, il nous faut accepter qu’un homme qui ne « dure » que 3 minutes et 1 seconde mais qui est un vrai « chaud lapin » n’est pas un éjaculateur précoce. Juste un mauvais coup… mais ça, c’est à leur partenaire de juger.

Pour rappel, selon d’autres études publiées dans le « Journal of Sexual Medecine », la durée « appropriée » de la pénétration serait entre 3 et 7 minutes tandis que la durée « souhaitable » entre 7 et 13 minutes (au-delà c’est trop, en dessous pas assez)). Ces dames, par ailleurs, estiment que 23 minutes de rapport sexuel en comptant les préliminaires est une durée « satisfaisante ».