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Espagne : trains gratuits quatre mois pour lutter contre l’inflation







12 Juillet 2022

Comme le reste de l’Union européenne, l’Espagne fait face à une inflation très élevée. Elle est supérieure à celle de la France : 10,2 % en juin 2022, soit quasiment le double que dans l’Hexagone. Le gouvernement espagnol vise donc à trouver des solutions pour alléger les facture des ménages. Une annonce majeure a été faite le 12 juillet 2022.


Quatre mois de trains gratuits pour les Espagnols

Pixabay/makamuki0
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Alors que vient de commencer, mardi 12 juillet 2022 à midi, le débat sur l’état de la Nation qui doit durer jusqu’à jeudi 14 juillet 2022, une première annonce a été faite par Pedro Sanchez, à la tête du pays depuis 2018. C’est la première d’une série de mesures qui vont cibler les ménages pauvres et moyens et que prépare le gouvernement espagnol. Pour ce faire, le premier débat sur l’état de la Nation depuis 2015 s’est ainsi ouvert entre la coalition au pouvoir et l’opposition, sur fond de crise énergétique, guerre en Ukraine et persistance de la pandémie de Covid-19.

L’objectif de la mesure est bien évidemment de réduire le coût des trajets des citoyens, et notamment des trajets quotidiens : les Espagnols pourront bénéficier de la gratuité des trains durant quatre mois en 2022, soit entre le 1er septembre et le 31 décembre 2022.

Les trajets courts et moyens remboursés par l’État espagnol

Si les détails restent à être dévoilés, la presse espagnole annonce que le gouvernement prévoit un remboursement intégral aux résidents espagnols de leurs abonnements pour les trains Cercanias (proches des TER français), pour les Rodalies (sortes de RER catalans) et pour les trajets de moyenne distance. Seule condition : que les lignes soient gérées par l’opérateur national Renfe. Les billets individuels, les billets pour les trajets longue distance ainsi que les abonnements des lignes gérées par d’autres opérateurs ferroviaires ne seront toutefois pas remboursés.

La proposition améliore ainsi ce qui avait été décidé précédemment, à savoir un remboursement à 50%. Elle ne revient toutefois pas sur la proposition de remboursement, de la part de l’État, des abonnements aux transports publics urbains à hauteur de 30%.