Politique
Trop de retards dans le lancement des programmes en prime time
Pixabay/StockSnap
Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) a mené une enquête après avoir reçu de nombreuses plaintes de la part de téléspectateurs : ces derniers soulignaient les retards réguliers des chaînes de télévision concernant le début des programmes de prime time. Car si les chaînes ont le droit d’organiser la grille des programmes comme elles le souhaitent, elles sont tenues de respecter les horaires annoncés.
Or, selon le CSA, la troisième semaine de septembre 2021, le retard moyen sur les programmes de prime time a été de 3 minutes 54 secondes. Une tendance haussière qui a inquiété l’autorité et l’a conduite à rappeler à l’ordre les chaînes. Ces dernières ont donc annoncé, le 21 décembre 2021 selon les informations du Parisien, repousser le début des programmes.
Or, selon le CSA, la troisième semaine de septembre 2021, le retard moyen sur les programmes de prime time a été de 3 minutes 54 secondes. Une tendance haussière qui a inquiété l’autorité et l’a conduite à rappeler à l’ordre les chaînes. Ces dernières ont donc annoncé, le 21 décembre 2021 selon les informations du Parisien, repousser le début des programmes.
Un peu plus de publicité avant le prime time ?
Les principaux fautifs dans cette tendance aux retard sont les talk-show qui débordent régulièrement sur la grille de programmation. Mais pas question pour les chaînes de couper ou réduire ces programmes très suivis : elles ont préféré retarder le début des programmes de début de soirée de 5 minutes.
Dès le 8 janvier 2022, le prime time commencera à 21h sur France 5, 21h05 sur CStar et même 21h10 sur TF1, France 2 et France 3. De quoi permettre, aux chaînes, d’afficher toutes les publicités payées voire d’ajouter quelques pages de pubs à une des heures de plus grande écoute où le prix de 30 secondes de spot publicitaire peut coûter plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Dès le 8 janvier 2022, le prime time commencera à 21h sur France 5, 21h05 sur CStar et même 21h10 sur TF1, France 2 et France 3. De quoi permettre, aux chaînes, d’afficher toutes les publicités payées voire d’ajouter quelques pages de pubs à une des heures de plus grande écoute où le prix de 30 secondes de spot publicitaire peut coûter plusieurs dizaines de milliers d’euros.