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Lancement des vaccinations en cabinet généralistes des 50 à 64 ans prioritaires



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




25 Février 2021

Jeudi 25 avril inaugure une nouvelle étape dans la vaccination des Français avec l’ouverture pour les 50 à 64 ans fragiles. Une nouvelle tranche de 2 millions de personnes qui est annoncé comme une étape importante dans la lutte contre l’épidémie.


Creative Commons - Pixabay
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Après les Ehpad, les plus de 75 ans et les soignants, c’est au tour des 50 à 64 ans fragiles d’avoir accès aux vaccins. « Dans un premier temps sont concernés, dans cette tranche d’âge, ceux qui souffrent de comorbidité, soit environ 2 millions de Français d’après le ministère de la santé, qui espère les avoir vaccinés, avec le produit d’AstraZeneca, dans la première quinzaine de mars. Ces personnes seront-elles au rendez-vous ? A entendre les médecins généralistes, le vaccin d’AstraZeneca a pu souffrir d’une image négative chez leurs patients, entre son coup d’arrêt en Afrique du Sud (à la suite d’une étude concluant à son efficacité limitée face au variant sud-africain), ses effets secondaires grippaux relatés par certains hôpitaux ou encore son efficacité moindre par rapport aux autres vaccins de Pfizer-BioNTech et de Moderna déjà autorisés dans le pays… » raconte Le Monde.

Contrairement à ce qui avait été annoncé par les oiseaux de mauvais augure, les généralistes ont massivement répondu présent. Près de 30 000 médecins, la plupart généralistes ont effectué une demande d’approvisionnement du premier flacon contenant dix doses. Soit plus de la moitié des 52 000 médecins généralistes que compte le pays. « Malgré ces chiffres, le ministère de la santé continue de viser les 500 000 vaccinés pour cette semaine de démarrage. Afin d’écouler les 547 000 doses d’AstraZeneca reçues – soit un chiffre inférieur aux prévisions initiales –, le ministère a annoncé, mardi 23 février, que deux flacons supplémentaires seraient envoyés dans les pharmacies où des médecins avaient déjà sollicité un premier flacon, afin qu’ils vaccinent plus de patients s’ils le peuvent » appuie le quotidien français.

Pour administrer le vaccin aux personnes vraiment prioritaires, les médecins seront en capacité de décider en suivant les indications du Haut Conseil scientifique qui liste les facteurs à risques. « Reste un trou dans la raquette, sur lequel alertent de nombreux professionnels de santé : les patients de 65 à 75 ans, qui ne font toujours pas partie des cibles de la campagne de vaccination. Le vaccin AstraZeneca est, pour le moment, recommandé aux moins de 65 ans, tandis que ceux de Pfizer et de Moderna ne sont pas encore disponibles en quantité suffisante pour vacciner au-delà des plus de 75 ans, prioritaires » note Le Monde. Pour ceux-là, sans certitude, une réponse est attendue d’ici ce printemps.