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Semi-conducteurs : Shenzhen à nouveau confinée pour Covid-19







15 Mars 2022

La pandémie de Covid-19 dans le monde n’est pas terminée, malgré ce que peut laisser penser la nouvelle étape d’allègement des restrictions sanitaires en France en vigueur depuis le 4 mars 2022. En Chine, comme en Europe, la situation empire rapidement… et il est de nouveau question de confinements généralisés. Un problème pour l’industrie de la high-tech.


Shenzhen de nouveau confinée pour Covid-19

Pixabay/jarmoluk
Pixabay/jarmoluk
La Chine continue d’appliquer la stratégie dite « zéro Covid » sur son territoire : une stratégie très rude qui se concentre dans l’élimination de la menace dès qu’elle est identifiée. Shenzhen en a fait les frais : la ville, qui compte 17,5 millions d’habitants, est de nouveau confinée en ce mois de mars 2022. Or, la ville est stratégique pour l’industrie de la haute technologie.

Centre névralgique de la production chinoise de semi-conducteurs, c’est à Shenzhen, notamment dans les usines du géant Foxconn, que sont fabriqués la majorité des produits high-tech, dont les iPhone d’Apple. Foxconn a d’ailleurs immédiatement réagi, réorganisant sa production de smartphones de la marque à la Pomme vers d’autres sites. Mais l’inquiétude grandit après deux ans de pandémie.

La fabrication de semi-conducteurs encore à l’arrêt

Si Foxconn pourrait réussir à minimiser les risques pour Apple concernant la fabrication de l’iPhone 13 et la conception du futur iPhone 14, attendu pour la fin de l’année 2022, le confinement de Shenzhen inquiète l’ensemble de l’industrie. Constructeurs automobiles comme fabricants de pièces électroniques ou encore de cartes graphiques et puces d’ordinateur vont une nouvelle fois subir des retards dans les livraisons.

Or, les effets des deux ans de pandémie et des divers confinements généralisés en Chine et dans le monde se font encore sentir : la pénurie de semi-conducteurs reste d’actualité. Un nouveau confinement ne fera qu’exacerber les pénuries et donc faire augmenter les prix, alors que l’industrie doit également composer avec une hausse généralisée des matières premières et de l’énergie.