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Les jeunes tombent plus facilement dans le piège du phishing que leurs parents







19 Octobre 2022

Le phishing est aujourd’hui l’une des formes d’attaque informatique les plus courantes, et parmi les plus dangereuses. Surtout car ce sont les particuliers qui sont généralement la cible des campagnes de mails et sms frauduleux, visant à voler les données personnelles et bancaires. Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, les jeunes tombent plus facilement dans le piège.


Les jeunes ouvrent plus facilement des liens suspicieux

De premier abord, on pourrait penser que les nouvelles générations, nées avec les smartphones et alors qu’Internet était déjà fortement présent dans le quotidien des ménages, sont plus méfiants sur la sécurité. Il n’en est rien : selon l’étude Phish Test 2022 de SoSafe, étude annuelle, 29% des 18-39 ans sont susceptibles de cliquer sur un lien ou un mail malveillant.

Inversement, les plus de 50 ans seraient bien plus méfiants. Leur taux de risque de cliquer sur un lien malveillant tombe à 19%. L’image des personnes plus âgées qui seraient plus facilement piégées est donc déconstruite.

Pour autant, le phishing a malheureusement encore des beaux jours devant lui : selon SoSafe, près d’un tiers des personnes ayant réalisé le test (31%) ont cliqué sur au moins un email et un lien malveillant. Si l’attaque avait été réelle, elle aurait donc réussi.

De la nécessité d’enseigner la cybersécurité

L’étude Sosafe dévoile également que les hommes seraient largement plus à risque que les femmes, avec un taux de 23% d’ouverture pour les premiers contre moins de 10% pour les deuxièmes. De plus, les salariés du secteur public sont également moins méfiants que ceux du secteur privé. Le profil le plus à risque de phishing serait donc un jeune homme de moins de 30 ans, travaillant dans le secteur public, si l'on en croit les données de SoSafe.

L’étude montre dans tous les cas que la nécessité d’enseigner la cybersécurité, notamment aux collaborateurs mais aussi au niveau scolaire, grandit. 99% des personnes interrogées par SoSafe jugent en effet qu’il faut « renforcer la prise de conscience » sur ces sujets.