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Les Parisiens disent « non » aux trottinettes électriques en libre-service







3 Avril 2023

Le dimanche 2 avril 2023, les Parisiens ont voté lors d'une consultation citoyenne sur l'avenir des trottinettes électriques en libre-service dans la capitale. Le résultat est sans appel, et les conséquences pour les opérateurs et les utilisateurs pourraient être importantes.


Un vote massif contre les trottinettes en libre-service

Les Parisiens disent « non » aux trottinettes électriques en libre-service
Les Parisiens ont exprimé leur mécontentement envers les trottinettes électriques en libre-service lors d'un vote organisé par la mairie de Paris. Avec 89,03% des votants exprimant leur opposition, les sociétés de location de trottinettes doivent désormais chercher des solutions pour préserver leur activité. Les trottinettes privées, qui nécessitent une assurance spécifique et dont les règles d'utilisation seront renforcées en 2023, ne sont pas concernées par cette décision.

La maire de Paris, Anne Hidalgo, a affirmé qu'elle respecterait la décision des citoyens et appliquerait l'interdiction dès le 1er septembre 2023. La consultation citoyenne, une initiative inédite dans la capitale, a été mise en place pour répondre aux préoccupations des Parisiens concernant les nuisances et la dangerosité des trottinettes en libre-service.

Organisation du vote et continue conséquences pour les opérateurs

Le vote a eu lieu dans les mairies d'arrondissement, avec une participation de seulement 7,46% des Parisiens, soit environ 103.000 électeurs. Les trois principaux opérateurs, Lime, Dott et Tier, ont critiqué l'organisation du scrutin, estimant que la mobilisation aurait pu être plus large et représentative si les modalités de la votation avaient été différentes, notamment avec plus de bureaux de vote, un scrutin électronique et une meilleure information municipale.

Les opérateurs, qui gèrent près de 15.000 trottinettes électriques en libre-service dans la capitale, s'inquiètent pour l'avenir de leurs employés, avec plus de 800 emplois menacés par l'interdiction. Malgré leurs tentatives pour influencer le vote, comme la gratuité des courses le jour du scrutin, les opérateurs doivent maintenant se concentrer sur la préservation des emplois et envisager de nouvelles stratégies pour maintenir leur présence dans la capitale.