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ZFE : vers des amendes automatisées en 2024 ?







26 Octobre 2022

La loi Climat prévoit une augmentation du nombre de ZFE (Zones à Faibles Emissions) afin de réduire les émissions polluantes en ville, et d’une manière générale. Et si pour l’instant les contrevenants ne sont pas sanctionnés, ce pourrait bientôt être le cas. De manière automatisée, a annoncé l’exécutif.


Les ZFE entrent en vigueur le 1er janvier 2023

ZFE : vers des amendes automatisées en 2024 ?
Actuellement au nombre de 11 sur l’ensemble du territoire français, les ZFE ne sont pas encore effectives : le gouvernement et les communes ont pris le temps de faire de la prévention, notamment auprès des automobilistes qui seront concernés. Mais dès le 1er janvier 2023, l’interdiction de rouler dans certaines zones entrera en vigueur pour les véhicules catégorisés Crit’Air 5, le niveau le plus polluant, soit les véhicules diesel datant d’avant 2001.

En 2024 et 2025, ce seront les véhicules Crit’Air 4 et 3, respectivement, qui seront concernés. Et d’ici-là, l’exécutif espère avoir réussi à instaurer un système de verbalisation automatique pour les contrevenants. C’est en tout cas le projet, confirmé par Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, le 25 octobre 2022 sur FranceInfo.

Comment se fera la verbalisation automatique ?

En 2024, si le gouvernement tient les délais qu’il s’est fixé, les véhicules qui entrent dans les ZFE pourraient être filmés par des caméras… et s’ils ne sont pas autorisés à rouler dans les zones en question, alors une amende sera envoyée à leur propriétaire. Mais les questions techniques sont encore nombreuses, et ce système pourrait ne jamais voir le jour.

Reste que les ZFE seront de plus en plus nombreuses : 43 agglomérations d’au moins 150.000 habitants sont censées mettre en place des zones à faibles émissions à l’horizon de 2025. Quant à l’amende, elle est fixée à 68 euros, soit une amende de troisième classe. « Il faut faire le maximum pour que le contrôle sanction automatisé soit développé le plus rapidement possible », a déclaré de son côté Clément Beaune, ministre délégué aux Transports.