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​Avec 1,2 milliards d’unités vendues en 2016, le jambon-beurre continue à reculer



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




2 Mars 2017

Le jambon-beurre reste le premier sandwich consommé en France mais il perd du terrain. En 2016 une baisse de 2,9% a été enregistrée pour un nombre total de 1,2 milliard de sandwich vendus.


Le jambon-beurre reste champion mais perd du terrain. Le premier sandwich consommé en France a connu une baisse de 2,9% en 2016 pour atteindre un total de 1,2 milliard d’exemplaires vendus. C’est la deuxième année d’affilée qu’il recule, affirme l’étude du cabinet Gira Conseil. Une baisse qui n’augure pas de perte de son statut de champion puisqu’il représente encore tout de même 51% des sandwichs vendus, devant le mixte et celui aux crudités.
 
Interrogés par l’AFP à propose ce ces chiffres, Bernard Boutboul, le directeur du cabinet explique qu’une tendance de fond montre que le jambon-beurre monte en gamme. Il donne ainsi l’exemple de celui que sert le chef étoile Eric Fréchon à 7,90 euros.
 
« Selon l'indice de Gira, le prix moyen du jambon-beurre est en hausse de 2,97%, à 2,93 euros. Le prix de ce sandwich est 1,4% plus élevé dans les grandes villes (+50.000 habitants). Le plus cher est vendu à Paris (3,48 euros), le moins cher à Rennes (2,48 euros). Par circuit de vente, il est plus cher dans les cafés, bars, brasseries, à 3,34 euros (+1,5%), et moins cher dans les supérettes à 2,30 euros (+21,1%), même si ces dernières connaissent toutefois la plus forte augmentation. Sur la même période, il s'est vendu 2,35 milliards de sandwichs (+3,98%), toutes gammes confondues, avec un prix unitaire moyen de 3,51 euros (+2,03%), représentant un marché de 8,25 milliards d'euros (+6,17%) » rapporte Le Figaro.
 
A titre de comparaison, le jambon-beurre a été rattrapé par le burger qui s’est vendu lui aussi  à 1,2 milliard d’unités.
 
« Le cabinet Gira s'attarde également sur la vente au comptoir (VAC) qui regroupe toutes les formes de restauration rapide, de la restauration commerciale à la restauration collective en passant par les grandes et moyennes surfaces » poursuit Le Figaro.  Une tendance positive qui montre que la malbouffe n’a pas détrône les bonnes habitudes : « la VAC continue sa mutation profonde, avec une croissance forte. En quinze ans, nous sommes passés du fast-food et de la malbouffe à 8 ou 9 euros, pour arriver aujourd'hui à des produits faits-maison de grande qualité à 25 euros » observe Bernard Boutboul.