NLTO
/ Magazine d'actualité politique, économique et internationale /




​Encore un effort et le sida pourrait disparaitre



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




2 Décembre 2019

Il y a encore beaucoup à faire pour que le sida soit annihilé mais l’objectif n’a jamais été aussi atteignable. Dans un article publié à ce sujet, Le Huffington Post montre qu’avec beaucoup d’énergie et d’ambitions, à l’horizon 2030 la maladie pourrait être vaincue.


Creative Commons - Pixabay
Creative Commons - Pixabay
La recherche a fait des progrès énormes mais la victoire n’est pas encore advenue. Dans un texte consacré au sida, Le Huffington Post  montre pourtant que la fin du sida pourrait advenir dans les prochaines années. « Si nous sommes arrivés à des progrès considérables ces dernières années, il reste désormais à harmoniser ces efforts partout dans le monde tout en approfondissant les mesures déjà prises à l’échelle nationale. Accélérons le mouvement, nous n’avons jamais été si proches du but! » commence le texte. 
 
Retenons de cette mise au point que le sida tue encore des milliers de personnes. 2 100 morts par jour et 4 600 nouveaux contaminés dans le monde. Une situation qui s’explique notamment par les disparités énormes de mobilisation entre les pays. Car avec 14 milliards de dollars promis par les Etats, les pays post industriels sont beaucoup plus avancés que les autres concernant l’accès aux soins. « Accroître et faciliter l’accès aux traitements pour les personnes infectées, en France comme partout dans le monde, revient à améliorer nos chances de voir un jour la pandémie du sida disparaître. Vingt ans après la mise en place des premières trithérapies, les personnes disposant d’un traitement adapté vivent mieux aujourd’hui et leur espérance de vie approche celle d’une personne non infectée. Nous avons donc les moyens de parvenir à des résultats encourageants très rapidement » lit-on plus loin. 
 
La situation est d’autant plus frustrante que d’un point de vue technique et scientifique il serait possible de faire disparaitre la maladie. « Dans le même ordre d’idée, une personne ayant recours à un traitement antirétroviral présente au bout de quelques mois seulement une charge virale indétectable et ne peut ainsi plus transmettre le virus responsable du sida. Traiter les personnes atteintes du VIH est un outil puissant pour freiner la propagation du virus » appuie le texte. Mais avec 62% de personnes infectées qui ont un accès à un traitement, il y a beaucoup à faire. D’autant que les régions d’Afrique qui comptent la moitié des porteurs du virus au monde, une personne sur trois n’est pas traitée. En Europe, 79% ont accès au traitement, contre 32% au Moyen Orient. Ce sont ces chiffres qui doivent progresser.