600 000 téléchargements de l’application StopCovid



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3 Juin 2020

Le gouvernement annonce que « 600 000 personnes ont téléchargé l’application » StopCovid. Le secrétaire d’État au Numérique, Cédric O se félicite de ce démarrage tout en affirmant qu’il n’y a pas d’objectif à atteindre pour cette application qui « évite les malades, voire des morts ».


DR Stop Covid

Au premier jour de son lancement, l’application StopCovid a été téléchargée massivement. Le Secrétaire d’Etat, Cédric O a affirmé à France 2 que « 600 000 personnes ont téléchargé l’application, ce qui est un très bon démarrage. » Il s’agit certainement du nombre de téléchargements qui est comptabilisé par l’Etat qui a mis en place cette application.  « Dès les premiers téléchargements, l’application évite les contaminations et évite les malades, voire des morts. Nous sommes très contents de ce démarrage. Évidemment, il faudra que plusieurs millions de français l’ait" pour qu’elle prouve son efficacité » a continué le membre du gouvernement. 

 

Pour lui cette application doit permettre de démontrer l’engagement des citoyens. « Depuis le début, on parie sur la responsabilité des Français. On a fait un choix fort qui était de dire qu’elle serait uniquement d’installation volontaire. On a inscrit le fait que l’on ne pouvait pas vous forcer à installer l’application, ni un employeur, ni un commerçant", a expliqué le secrétaire d’État. "L’application est anonyme, il n’y a aucune donnée accessible. Elle est temporaire, puisque les données sont effacées au bout de 14 jours et elle est transparente, c’est-à-dire que le code est accessible", a tenu à rappeler Cédric O » rapporte FranceInfo .

 

Alors que l’épidémie est en train de chuter, ce dispositif arrive à un moment où l’opinion publique peine à avoir confiance dans le gouvernement. Alors que les courbes de l’épidémie semblent être les mêmes partout dans le monde, l’efficacité de l’application n’est pas démontrée et est un frein certain pour son déploiement. Car l’outil pourrait être convaincant dans une démarche de dépistage générale. Même si, le dépistage de tous, permettrait de connaitre sa propre situation et non d’imaginer un risque sur la supputation d’un proche que l’on a croisé qui croit avoir été contaminé.