Accusé de plagiat, Gad Elmaleh estime que son accusateur utilise illégalement ses spectacles



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21 Février 2019

En réponse à une chaine YouTube qui l’accuse de plagiat, les avocats de Gad Elmaleh attaquent en dessous de la ceinture. Plutôt que d’attaquer pour diffamation ou se défendre sur le fond, ils estiment que les droits d’auteurs de l’humoriste ont été utilisés illégalement par la chaine.


Creative Commons - Pixabay
C’est le comble. En réponse à une chaine YouTube qui accuse, extraits à l’appui, Gad Elmaleh de plagiat, les avocats de l’humoriste attaquent la chaine pour non-respect de la propriété intellectuelle. « Gad Elmaleh met une nouvelle pièce dans la machine à polémiques. Selon la chaîne YouTube CopyComic, les avocats de l'humoriste tenteraient, par le biais juridique, de la faire censurer. « Soupçonné de piller le travail d'autres artistes, plutôt que de répondre sur le fond, tu lances tes avocats contre moi », déplore ainsi CopyComic, qui avait, il y a quelques jours, épinglé dans deux vidéos les emprunts de l'humoriste à d'autres comiques nord-américains ou français » nous apprend Le Figaro.

Pour résumer, Gad Elmaleh estime que les petits extraits utilisés pour illustrer les accusations de copies d’autres artistes sont une atteinte à ses droits d’auteurs. La chaine YouTube spécialisée dans le repérage des plagiats a consacré deux vidéos à Elmaleh avec de nombreux extraits d’autre humoristes qui s’enchainent ensuite avec ceux récupérés. Les vidéos ont été visionnées près de deux millions de fois. L’auteur anonyme a d’ailleurs conceptualisé le supposé plagiat en « nommant » gaderie, la copie d’une blague avec de minimes changements.
 
La stratégie des avocats est d’autant plus contestable que les petits extraits de spectacles sont très courants sur YouTube. En général les producteurs et artistes les tolèrent d’autant plus qu’elles permettent de faire de la publicité. Quand il ne s’agit pas de spectacle en entier, qui sont disponibles en payant en DVD ou sur des plateformes de VOD, il y a peu d’intérêt d’attaquer. Ici, il semble que ce soit différent pour CopyComic. « Si Gad Elmaleh assurait la semaine dernière que « les réseaux sociaux c'est pas la vie, et la vie, c'est pas les réseaux sociaux », il semblerait qu'il ait depuis changé d'avis sur la question. « Sa vraie prise de parole sur le fond est toujours attendue », souligne CopyComic. Et le Bordel Comedy Club n'est toujours pas revenu sur sa décision de lui fermer ses portes » conclue Le Figaro.