Étudier les réseaux sociaux avec un logiciel ?
Un brevet déposé en 2015 par la start-up Trooly, spécialisée dans la vérification des antécédents, pourrait être une première solution pour Airbnb pour éviter certains de ces désagréments. Le brevet vise à déterminer « l’indice de confiance et de compatibilité d’une personne » et, pour ce faire, analyse les réseaux sociaux.
Cette analyse permettrait, selon Trooly, de découvrir des signes de « narcissisme » ou de comportements relevant de la psychopathie en étudiant les publications et les photos. Or, Trooly a été rachetée en 2019 par Airbnb, dans l’objectif d’intégrer les systèmes à son service de réservation d’hébergement en ligne. Les techniques sont donc utilisées par la plateforme.
Cette analyse permettrait, selon Trooly, de découvrir des signes de « narcissisme » ou de comportements relevant de la psychopathie en étudiant les publications et les photos. Or, Trooly a été rachetée en 2019 par Airbnb, dans l’objectif d’intégrer les systèmes à son service de réservation d’hébergement en ligne. Les techniques sont donc utilisées par la plateforme.
Un filtrage pour plus de sécurité
Interrogée par Business Insider, Airbnb se veut toutefois rassurante envers ses utilisateurs : si elle dispose effectivement de ce brevet dans ses cartons, elle n’utilise pas l’ensemble des techniques qui y sont décrites. Cela suppose néanmoins que certaines sont bien utilisées pour réaliser un filtrage chez les voyageurs, mais également chez les hébergeurs.
Si, éthiquement, cela peut poser de nombreux problèmes, notamment car les seuls posts sur les réseaux sociaux peuvent difficilement être une garantie de la mentalité d’une personne, c’est la sécurité qui prime et Airbnb ne peut pas être critiquée pour cela. D’autant plus que la mauvaise publicité causée par les incidents comme la tuerie de masse d’octobre 2019, où cinq personnes ont été tuées dans une fête organisée dans une Airbnb en Californie, lui cause de nombreux torts… sans qu’elle puisse être tenue pour responsable.
Si, éthiquement, cela peut poser de nombreux problèmes, notamment car les seuls posts sur les réseaux sociaux peuvent difficilement être une garantie de la mentalité d’une personne, c’est la sécurité qui prime et Airbnb ne peut pas être critiquée pour cela. D’autant plus que la mauvaise publicité causée par les incidents comme la tuerie de masse d’octobre 2019, où cinq personnes ont été tuées dans une fête organisée dans une Airbnb en Californie, lui cause de nombreux torts… sans qu’elle puisse être tenue pour responsable.