Al-Zawahiri, successeur de Ben Laden à la tête d’Al Qaida, a été tué par un drone américain



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2 Aout 2022

Joe Biden a annoncé dans un point presse dédié que l’ancien bras droit puis successeur de Oussama Ben Laden en 2011, Ayman al-Zawahiri avait été tué par une frappe de drone à Kaboul.


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Encore et toujours l’Afghanistan. C’est alors qu’il prenait l’air sur un balcon à Kaboul que le plus haut responsable d’Al Qaeda, Ayman al-Zawahiri, a été tué par une frappe de drone samedi 30 juillet soir. Numéro 2 de Oussama Ben Laden notamment à l’époque des attaques du 11 septembre 2001, puis successeur naturel lors de la mort de celui-ci en 2011, al-Zawahiri, il était tout en haut de la liste américaine. « Pendant des décennies, il a aussi été le cerveau d'autres attentats… notamment l'attaque du destroyer USS Cole en 2000, qui a tué 17 marins américains et en a blessé des dizaines d'autres. Il a aussi joué un rôle clef dans les attentats contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie (…)  Il a commis des meurtres et des violences terribles contre des citoyens américains, des militaires américains, des diplomates américains et des intérêts américains », a déclaré Joe Biden dans un point presse dédié.

« Selon des sources officielles américaines, le drone de la CIA aurait tiré deux missiles à guidage laser Hellfire contre Zawahiri dans la soirée de samedi, alors qu'il prenait le frais sur son balcon. C'est depuis un autre balcon, celui de la Maison-Blanche à Washington, que Biden a annoncé sa mort. Ce chirurgien égyptien avait été pendant plus de vingt ans le numéro deux d'Oussama Ben Laden. Il lui avait succédé en 2011 à la tête d'al-Qaida après que Ben Laden ait été tué dans une opération commando américaine à Abbottabad, au Pakistan » précise Le Figaro.
 
L’ancien compagnon de route de Ben Laden notamment en Afghanistan à l’époque de la lutte contre les soviétiques, était donc à Kaboul, capitale afghane. Si cela démontre sans conteste que le pays est plus que jamais une zone privilégiée des organisations terroristes, le président américain affirme que sa suppression confirme sa stratégie de retrait du pays : « J'avais promis que nous continuerions à mener des opérations antiterroristes efficaces en Afghanistan et au-delà. C'est ce que nous avons fait. En février, nos forces ont mené une mission audacieuse en Syrie et ont éliminé l'émir de l'état Islamique… Maintenant, nous avons éliminé l'émir d'Al-Qaïda. Nous ne permettrons jamais que l'Afghanistan devienne un refuge pour les terroristes… Cette opération est une démonstration claire que nous pouvons et nous allons continuer à surveiller et à traiter les menaces d'où qu'elles viennent ».