Autotests Covid-19 : fin de la vente en supermarché






15 Février 2022

Mardi 15 février 2022, comme annoncé depuis plusieurs semaines par le gouvernement, certaines restrictions sanitaires sont levées en France. Entre autres : la fin du masque obligatoire en intérieur dans les lieux soumis au Pass vaccinal et la réouverture des discothèques. Mais c’est aussi la fin de la vente des autotests dans les grandes surfaces.


Les autotests désormais disponibles qu’en pharmacie

Pixabay/analogicus
Lorsque le gouvernement a fait des autotests de dépistage de la Covid-19 une part intégrante de la stratégie de lutte contre la pandémie, au point de devenir nécessaires pour que les enfants aillent en cours, il n’a pas eu d’autres choix : il a autorisé, de manière exceptionnelle, leur vente dans les grandes surfaces. Objectif : faire baisser les prix et répondre aux pénuries dans les officines.

Mais cette vente était une exception liée à la situation sanitaire : normalement, les grandes surfaces n’ont pas le droit de vendre des dispositifs de diagnostic in vitro, dispositifs médicaux réservés aux pharmacies. Dès le départ, il était donc question que la vente d’autotests en grande surface ne soit que temporaire.

Six semaines et des millions de tests vendus

Autorisée initialement entre la fin du mois de décembre 2021 et le 31 janvier 2022, l’autorisation de vente pour les grandes surfaces avait été étendue de deux semaines, soit jusqu’au 14 février 2022. La date était liée à la deuxième phase de levée des restrictions sanitaires prévue pour le 15 février 2022. Et le gouvernement n’a pas changé d’avis depuis.

Désormais, pour se procurer un autotest de dépistage, il faudra donc que les Français se rendent exclusivement en pharmacie. Un changement dans les habitudes de consommation qui va également s’accompagner d’une potentielle hausse des prix payés par les ménages : en pharmacie, un autotest coûte 3,35 euros pour les adultes, et 4,10 euros pour les enfants. Un prix inférieur à celui précédemment pratiqué par les officines mais supérieur à celui des grandes surfaces qui vendaient les tests à moins de deux euros pièce.