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Bitcoin, Christine Lagarde tient à rappeler qu’il ne s’agit pas d’une monnaie



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




8 Février 2021

Trop souvent présentée comme une monnaie non régulée, la patronne de la Banque centrale européenne (BCE) a parlé des Bitcoins comme étant un actif pour spéculations et non une devise comme une autre.


Creative Commons - Pixabay
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Oui on peut payer des choses avec des bitcoins. Mais ce n’est pas une monnaie de plus. Du moins d’après Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE). « Sur BFM Business et BFMTV, la présidente de la Banque centrale européenne explique qu'une "réflexion" est en cours pour une meilleure régulation des cryptoactifs, dès lors qu'ils s'apparentent à de la "monnaie".  Excellent investissement pour certains ou roulette de casino pour d'autres, le Bitcoin divise. Y compris du côté de la Banque centrale européenne où la comparaison avec les monnaies clasiques agace. "Ce n'est pas une monnaie. Les cryptoactifs, ce n'est pas une monnaie. C'est un actif hautement spéculatif" tranche ainsi sa présidente Christine Lagarde, invitée sur BFMTV et BFM Business, ce dimanche. En effet, le cours du Bitcoin joue régulièrement au yoyo, sans qu'aucune réelle stabilité ne puisse être assurée, comme c'est le cas de l'euro ou du dollar » rapporte la chaine d’infos en continu.
 
Cette prise de parole claire de l’ancienne ministre française et directrice du FMI a le mérite de mettre les points sur les i : « "Rien ne me pose problème" assure Christine Lagarde. "Ce qu'il faut simplement, c'est que les consommateurs ne soient jamais spoliés et soit parfaitement informés de la nature du risque qu'ils prennent. S'ils achètent un bitcoin, c'est un actif spéculatif" martèle-t-elle, rappelant que les cryptoactifs participent souvent "au financement d'un certain nombre de commerces qui se passent sur le dark web".  Elle évoque d'ailleurs une "réflexion qu'on engage auprès de la Banque centrale européenne" sur la question. »

Pas étonnant de voir la responsable de l’établissement chargé de la régulation plaider pour la régulation : « Il faut impérativement que, si une activité est conduite par un acteur privé, cette activité, si elle s'apparente à de la 'monnaie', soit soumise exactement aux même règles, exactement aux même rations, exactement aux même mécanismes de supervision. »