Politique
Un report mais pas de date
Pas de Brexit le 31 octobre. Contrairement aux volontés du Premier ministre britannique Boris Johnson, l’échéance du Brexit sera bien reportée. La décision résulte d’une réunion qui s’est tenue, vendredi 25 octobre à Bruxelles entre les représentants permanents des 27. À l’issue de deux heures de discussion, une seule certitude : la confirmation du report.
La procédure se fera par écrit, afin d’éviter une nouvelle convocation d’un sommet exceptionnel des chefs d’État dans les prochains jours. « On a déjà un accord sur le principe et sur les modalités. Les discussions se poursuivent sur la date », résume une source européenne aux Échos. Une nouvelle réunion est prévue en début de semaine prochaine.
La procédure se fera par écrit, afin d’éviter une nouvelle convocation d’un sommet exceptionnel des chefs d’État dans les prochains jours. « On a déjà un accord sur le principe et sur les modalités. Les discussions se poursuivent sur la date », résume une source européenne aux Échos. Une nouvelle réunion est prévue en début de semaine prochaine.
De nouvelles élections ?
Pour l’instant donc, aucune date n’a été définie. Boris Johnson évoque dans un courrier la date du 31 janvier. Un délai qui semble trouver un certain consensus, notamment pour l’Allemagne et l’Irlande. La France, elle, souhaite un report « technique » plus court pour maintenir la pression et limité la période d’incertitude.
Les risques d’un « no deal » s’éloignent de plus en plus. Le Premier ministre britannique a demandé des élections générales au Royaume-Uni pour la mi-décembre. Boris Johnson a besoin de 434 voix sur 650 à la Chambre des Communes pour voir sa demande s’exaucer.
Les risques d’un « no deal » s’éloignent de plus en plus. Le Premier ministre britannique a demandé des élections générales au Royaume-Uni pour la mi-décembre. Boris Johnson a besoin de 434 voix sur 650 à la Chambre des Communes pour voir sa demande s’exaucer.