Une majorité écrasante
On n’y croyait plus. Boris Johnson aura bien les élections législatives anticipées qu’il espérait, le 12 décembre prochain. Le Premier ministre a pu compter sur les voix de ses principaux opposants du parti travailliste. Avec une majorité écrasante de 438 voix pour contre 20, les parlementaires ont permis à Boris Johnson de se lancer dans ce pari risqué.
La décision doit encore être approuvée par les Lords, mercredi 30 octobre. Mais elle devrait être validée sans difficulté, d’après la BBC. C’était la quatrième tentative pour le Premier ministre pour tenter de convaincre les députés de convoquer de nouveau les Britanniques aux urnes.
La décision doit encore être approuvée par les Lords, mercredi 30 octobre. Mais elle devrait être validée sans difficulté, d’après la BBC. C’était la quatrième tentative pour le Premier ministre pour tenter de convaincre les députés de convoquer de nouveau les Britanniques aux urnes.
Une campagne courte mais intense
Pour la troisième élection en quatre ans, Boris Johnson espère pouvoir conquérir une majorité absolue. Un pari risqué mais avec une avance certaine d’une dizaine de points d’avance en moyenne dans les différents sondages. Du côté de l’opposition, la campagne, qui s’annonce courte et intense, sera principalement axée contre la sortie de l’Union européenne.
Si tout se passe comme prévu pour le Premier ministre, le Brexit devrait entrer en vigueur le 31 janvier prochain, conformément à un accord trouvé avec les 27 autres représentants du Conseil de l’Europe. Bruxelles, par l’intermédiaire de Donald Tusk a appelé les Britanniques « à faire le meilleur usage » du nouveau report, menaçant qu’il pourrait « s’agir du dernier ».
Si tout se passe comme prévu pour le Premier ministre, le Brexit devrait entrer en vigueur le 31 janvier prochain, conformément à un accord trouvé avec les 27 autres représentants du Conseil de l’Europe. Bruxelles, par l’intermédiaire de Donald Tusk a appelé les Britanniques « à faire le meilleur usage » du nouveau report, menaçant qu’il pourrait « s’agir du dernier ».