Le prix d’essence et diesel plafonné à 1,99 euro
Tout comme le gouvernement, TotalEnergies n’a pas prolongé en 2023 sa ristourne sur le prix des carburants. Le groupe qui a réalisé en 2022 son bénéfice net le plus élevé de son histoire, plus de 19 milliards d’euros, s’est contenté d’annoncer un plafonnement des prix des carburants à 1,99 euro le litre. Une mesure qui devrait durer sur l’ensemble de l’année 2023.
Sauf que l’annonce ne concerne que les carburants les moins chers. Pour l’essence, c’est la SP95-E10 qui est concernée. Et pour le diesel, c’est la version de base qui est plafonnée. Mais avec les pénuries qui frappent environ une station-services sur dix en France, et qui sont liées à la mobilisation contre la réforme des retraites, l’énergéticien est contraint d’étendre la mesure.
Sauf que l’annonce ne concerne que les carburants les moins chers. Pour l’essence, c’est la SP95-E10 qui est concernée. Et pour le diesel, c’est la version de base qui est plafonnée. Mais avec les pénuries qui frappent environ une station-services sur dix en France, et qui sont liées à la mobilisation contre la réforme des retraites, l’énergéticien est contraint d’étendre la mesure.
Plus de carburants plafonnés… mais seulement temporairement
Alors que les concurrents de TotalEnergies craignent que l’annonce d’un prix plafonné ne soit une distorsion de la concurrence, critique déjà émise en 2022 lorsque le groupe avait dévoilé sa propre ristourne sur le litre, l’énergéticien a annoncé le 6 avril 2023 que désormais tous les carburants verront leur prix être plafonné. TotalEnergies élargit donc le plafonnement au diesel Excellium, mais aussi à l’essence SP95 et SP98.
L’extension du plafonnement n’est toutefois que temporaire : le groupe à déjà prévu d’y mettre un terme dès lors que l’approvisionnement des stations-essence et la production de carburants retrouveront un niveau normal, soit à la fin de la grève contre la réforme des retraites. Toutefois, aucune date de fin du mouvement n’est prévue, alors que les discussions entre les syndicats et le gouvernement sont au point mort et que l’exécutif ne semble pas vouloir écouter les Français.
L’extension du plafonnement n’est toutefois que temporaire : le groupe à déjà prévu d’y mettre un terme dès lors que l’approvisionnement des stations-essence et la production de carburants retrouveront un niveau normal, soit à la fin de la grève contre la réforme des retraites. Toutefois, aucune date de fin du mouvement n’est prévue, alors que les discussions entre les syndicats et le gouvernement sont au point mort et que l’exécutif ne semble pas vouloir écouter les Français.