Carburants : les chauffeurs VTC à la recherche de leur petite marge perdue



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29 Mars 2022

L’augmentation des tarifs des carburants rend la possibilité de gagner sa vie de plus en plus difficile pour les chauffeurs VTC. Des appels à la mobilisation ont été lancés par l’intersyndicale.


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La mobilisation ne sera pas mobile. Inquiets de la possibilité de pouvoir gagner leur vie avec des carburants qui atteignent des prix affolants, les chauffeurs de VTC vont s’en plaindre moteur éteint. Lundi 28 et mardi 29 mars, l’intersyndicale des chauffeurs de VTC (INV) appelle les chauffeurs à donner de la voix. 

« Selon un sondage rapide fait par l’INV par le biais d’un réseau social, auquel 1 733 chauffeurs adhérents du syndicat ont répondu, ces derniers estiment avoir perdu 45 % de leurs revenus entre septembre 2021 et le 20 mars. A Paris, estime M. Ben Ali, « avant le Covid, pour quinze heures de connexion [temps d’attente inclus], un chauffeur pouvait enregistrer 250 euros de chiffre d’affaires. Aujourd’hui, c’est 100 ou 150 euros, voire 50 euros pour certains. » « Pour ceux qui déclarent tous leurs revenus, ajoute-t-il, ils perçoivent 950 ou 1 000 euros net par mois, pour cinquante-cinq ou soixante heures de connexion par semaine, dont 450 euros partent dans le carburant. Ce n’est pas tenable. » La prise en charge par l’Etat jusqu’à 18 centimes d’euro par litre de carburant, à partir du 1er avril et pour quatre mois, n’est pas suffisante au regard de la hausse du prix, pour l’INV. Certains auraient jeté l’éponge, déclare M. Ben Ali. Uber, par exemple, déclare compter entre 28 000 et 29 000 chauffeurs, contre 30 000 en 2019, avant la crise liée au Covid » rapporte Le Monde.

Les plateformes ont proposé des chèques énergies pour ceux qui font plus de cinquante courses par semaine ou augmenté les tarifs des passagers avec une contribution exceptionnelle de moins d’un euro depuis la semaine dernière. « L’INV, qui a demandé au gouvernement de mettre en place « une augmentation tarifaire », ainsi qu’un « chèque énergie évolutif », selon le prix du carburant, porte une autre revendication, même si elle n’est pas nouvelle : bénéficier, à l’instar des taxis, du remboursement partiel de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques. Ce que le ministère des transports a « refusé », selon l’INV », lit-on plus loin.