Comic-Con, la Mecque de la pop culture






4 Aout 2014

En Californie, la Comic-Con, ou le gigantesque rendez-vous de la pop culture.


C’est presque religieux, tellement c’est sans commune mesure. Ça se passe à San Diego en Californie. C’est un genre de grand cirque dédié à la pop culture. Ça s’appelle la Comic-Con. Ça vient d’avoir lieu fin juillet, au Convention Center de San Diego. Pour ceux qui l'ignoraient, la Comic-Con est le rassemblement international et annuel des grands studios, des fans de fantasy, de super héros, de Marvel, de séries TV, d’Avengers, d'Iron Man, entre autres… Dans leur sillage, toute une foule hétéroclite et désordonnée d’anarchistes, de LGBT, lesbiennes, gays, bi et trans (sexuels / genre), de fétichistes, de collectionneurs...
 
Dans San Diego, des affiches de Game Of Thrones, de Gotham, de Sharknado 2, d'Iron Man sont placardées partout. Avant tout, la Comic-Con est le rendez-vous incontournable des gros studios. À San Diego, depuis une dizaine d’années, ils mettent le paquet pour vanter les productions en cours et à venir. À l’origine, la Comic-Con, était une convention uniquement consacrée aux comics, aux illustrés. Aujourd’hui, c’est la promotion des studios lancée à l’échelle du monde. Le carrefour planétaire des geeks. Hollywood est passée par là : le public vient à la rencontre des stars dans des mises en scène souvent kitchs dans un espace dédié, le fandom. Il n’est pas rare d’attendre des heures avant de pouvoir y pénétrer.

Si les éditeurs de comics sont toujours présents, le marché aujourd’hui, est celui des produits dérivés des films d’action à budget dément. La Comic-con est donc le paradis des figurines et des jouets directement issus des blockbusters. C'est l'endroit où trouver des collectors, des goodies, des séries limitées. Cette année, les pièces de Lego étaient les plus recherchées. Mais à San Diego pendant cette convention freak, tout rend hystérique. Même, comme l’indique Daniel Andreyev, l’envoyé spécial du Monde à San Diego, le sac publicitaire XXL remis à chaque participant. On lui voue un culte, il a son hashtag… C’est freak, c’est chic ? Non, carrément flippant.