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Contrefaçon : les États-Unis mettent à jour leur liste de sites et marchés







21 Février 2022

Jeudi 17 février 2022, le Bureau du représentant américain au Commerce (Office of the United States Trade Representative ou USTR) a publié la dernière version mise à jour de la liste noire des sites et marchés permettant ou facilitant le commerce de contrefaçons. La Chine est une nouvelle fois pointée du doigt avec l’ajout de la marketplace AliExpress au succès grandissant.


Une liste noire créée en 2011

Pixabay/rostichep
Pixabay/rostichep
Depuis son lancement en 2011, la liste appelée « Notorious Markets for Countefeiting and Privacy » est une ressource publique à destination des particuliers et des entreprises. Cette liste, qui comporte dans son édition 2021 42 sites Internet (sans compter les adresses annexes) et 35 marchés physiques, a un double objectif. Pour les particuliers, il s’agit de les mettre en garde contre le risque d’arnaques à la contrefaçon ; pour les entreprises et ayants droit, cela permet de mieux cibler leurs actions en justice.

En effet, dans cette liste sont à la fois présents des marchés physiques et virtuels permettant d’acheter des contrefaçons de produits manufacturés, mais aussi des sites Internet facilitant le piratage. Certains noms sont très connus du grand public : 1fichier pour ce qui est de l’hébergement de fichiers pirates, mais aussi ThePirateBay qui liste des liens de téléchargement ou encore Sci-Hub, plateforme proposant gratuitement des articles scientifiques normalement protégés par des paywalls et publiés sur des revues.

AliExpress et WeChat font leur entrée dans la liste noire

L’édition 2021 ajoute deux grands noms du commerce Internet chinois à cette liste noire : la marketplace AliExpress, propriété du géant AliBaba considérée comme l’Amazon chinois, et l’application WeChat, propriété du géant des communications Tencent. Cette dernière, une application de messagerie, permet des échanges et achats entre particuliers, et donc potentiellement des contrefaçons.

Un coup dur pour l’image des deux entreprises dont le succès est grandissant en-dehors des frontières chinoises. AliExpress, notamment, a lancé en 2021 une vaste campagne publicitaire sur les chaînes françaises, visant à capter plus de parts de marché et à se faire connaître face à l’incontournable Amazon.