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Croissance : pas de récession en France !







10 Novembre 2023

La Banque de France, sous la direction de François Villeroy de Galhau, offre une perspective optimiste sur l'économie française. Avec des prévisions de croissance légèrement positives et une tendance à la baisse de l'inflation, la Banque de France a donné quelques bonnes nouvelles aux Français. À commencer par le fait que l’Hexagone ne devrait pas entrer en récession.


Une croissance faible mais positive pour la fin de l’année

François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a annoncé le 9 novembre 2023 sur Radio Classique une prévision de croissance légèrement positive pour le quatrième trimestre de 2023, estimée entre +0,1% et +0,2%. Malgré un ralentissement confirmé dans divers secteurs, notamment les services et la construction, l'activité économique a globalement résisté. Villeroy de Galhau souligne que, bien que l'économie connaisse un ralentissement, « nous ne voyons pas de récession ».

Et 2024 n’apporte pas plus de mauvaises nouvelles : après une croissance faible en 2023, la France devrait connaître une nouvelle année de croissance positive mais pas exceptionnelle. La Banque de France anticipe, pour 2024, 0,9% de croissance.

La fin de la période inflationniste ?

L'inflation, qui était à 7% il y a un an, s'est stabilisée à 4% en octobre 2023. Un signe positif pour le gouverneur de la Banque de France, indiquant une direction favorable pour l'économie. Villeroy de Galhau exprime son enthousiasme: « On va vraiment dans la bonne direction ». Il anticipe cependant une certaine volatilité, tout en soulignant l'objectif de la Banque de France de ramener l'inflation vers 2% d'ici 2025.

Pour lutter contre l'inflation, la Banque de France a adopté une politique d'augmentation des taux d'intérêt. Bien que cette mesure puisse être impopulaire, elle est jugée nécessaire et efficace. Villeroy de Galhau précise que les taux d'intérêt ne devraient plus augmenter et que leur baisse interviendra lorsque l'inflation se rapprochera de l'objectif de 2%. En attendant il faudra composer avec des taux élevés qui frappent tout particulièrement le secteur des crédits.