Deezer grandit et installe un second bureau à Bordeaux



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur



4 Mai 2018

Le site d’écoute en ligne Français Deezer annonce qu’il ouvre un bureau à Bordeaux pour développer ses activités. Un choix qui surprend alors qu’on attendait du groupe qu’il cherche à se développer à l’étranger. La direction explique que le nouveau dynamisme de la capitale de la Gironde a été déterminant.


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Acteur clé français mais loin derrière les poids lourds mondiaux, Deezer se développe sans prendre trop de risques. Le site d’écoute de musique en ligne vient en effet d’annoncer qu’il ouvre un nouveau bureau à Bordeaux. Avec seulement dix salariés pour commencer, ce n’est pas la conquête de l’Ouest mais un petit pas stratégique. Alors que ça aurait pu être une autre ville que Bordeaux, l’acteur français de la musique en Streaming n’a pas hésité avec Los Angeles ou Shangaï d’après le quotidien Sud Ouest. « Selon nos informations, les négociations duraient depuis plusieurs mois. Bordeaux était en concurrence avec plusieurs autres villes françaises, notamment Nantes, pour remporter la mise. L’attractivité de la ville, la qualité de vie, mais aussi le dynamisme de l’écosystème numérique, qui a déjà  séduit OVH, le leader européen du cloud, Ubisoft, le géant français du jeu vidéo, ou encore Betclic, le site de paris sportifs en ligne, ont fait la différence », raconte le quotidien local.

La stratégie est intéressante pour le groupe qui vise ainsi les acteurs locaux du digital pour un développement ciblé et ainsi économiser ses forces dans une bataille marketing contre Apple ou Spotify qui serait perdue d’avance. « À terme, 40 emplois seront créés à Bordeaux. Dans les prochaines semaines, une équipe d’une dizaine de personnes va s’installer dans des locaux près de la gare Saint-Jean. Elle sera dirigée par Romain Lods (collaborateur de la marque depuis janvier 2016), Head of Engineering – Tooling, pour coordonner l’antenne Bordelaise. Sa mission consiste à piloter le développement de solutions afin de répondre aux besoins et problématiques spécifiques du service de streaming. Son équipe participe également à l’animation et au développement des communautés techniques internes et externes » ajoute le journal. Une évolution intéressante pour l’entreprise qui emploie 500 personnes et assure 40% des parts du marché de ce secteur en France.