Depuis le Mali, Sophie Pétronin a donné une interview pour répondre aux critiques



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur



12 Novembre 2021

L’ancienne otage qui avait appelé la France à l’aide et qui est retournée au Mali illégalement a donné une interview à BFMTV pour répondre aux nombreuses critiques.


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Après une semaine à être au cœur de l’actu, Sophie Pétronin a donné une interview pour répondre aux nombreuses critiques la visant. « Une semaine après la révélation de son retour au Mali, l'ancienne otage franco-suisse Sophie Pétronin a été jointe par BFMTV  et revient sur ses conditions de vie et sa supposée conversion à l'islam pendant sa détention - qu'elle nie. Âgée de 76 ans, elle était repartie en mars dernier s'installer au Mali, cinq mois seulement après avoir retrouvé la liberté, après quatre années aux mains des djihadistes du Sahel. Retournée notamment auprès de sa fille adoptive, les conditions de sa libération - impliquant la remise en liberté de plus de 200 combattants djihadistes - tout comme son rapport à l'islam, suscitent la controverse en France », explique Le Figaro qui a relayé une partie des propos de l’ancienne otage .

 

Cette dernière a expliqué qu’elle n’avait jamais été convertie à l’Islam contrairement à ce qui a été largement écrit et répandu. Et concernant son retour dans le pays et l’avis de recherche lancé par la gendarmerie malienne, elle a assuré qu’elle était dans un endroit gardé et sans danger. « Une certaine confusion a régné sur sa réapparition et son lieu de résidence au Mali, début novembre. Des médias l'ont annoncée hâtivement de nouveau détenue et, dans la foulée, un site malien la localisait dans le Sud, à Sikasso, alors qu'un avis de recherche a été émis par la gendarmerie malienne. (…) Dès son retour en France, après quatre ans de détention auprès de djihadistes, Sophie Pétronin avait déjà créé le malaise en affirmant vouloir revenir à Gao pour continuer à s'occuper des enfants dont elle avait la charge dans son centre » explique le quotidien. Rappelant que la franco-suisse avait répété à plusieurs reprises qu’elle voulait terminer sa vie au Mali, auprès notamment de sa fille adoptive.