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En Chine, l’échec cuisant de la politique « zéro Covid »



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




6 Avril 2022

Les mesures parmi les plus strictes du monde n’ont pas permis d’atteindre les objectifs que la Chine s’était fixée concernant le Covid. Mercredi 6 avril plus de 20 000 contaminations ont été enregistrées.


Creative Commons - Pixabay
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Peu par rapport à la population mais beaucoup par rapport au passé et aux objectifs. « La Chine a annoncé, mercredi 6 avril, un record de plus de 20 000 contaminations au Covid-19 en 24 heures. Le pays où le Sars-CoV-2 a été initialement détecté était parvenu, jusqu'en mars 2021, à enrayer largement l'épidémie grâce à des mesures très strictes réunies sous le terme de "zéro Covid". Mais le variant Omicron a battu en brèche cette stratégie, avec des bilans quotidiens qui dépassent désormais les décomptes officiels de la première vague épidémique à Wuhan. Le pays le plus peuplé du monde a ainsi enregistré mercredi 20 472 cas positifs. Ce chiffre est minime par rapport aux bilans de nombreux pays, mais élevé pour la Chine, où les totaux quotidiens officiels dépassaient encore à peine la centaine en février. La barre des 10 000 cas quotidiens n'avait été franchie que le 3 avril » relève un article publié par France Info.

 

Difficile de savoir ce qu’il faut conclure de l’échec de cette stratégie. Car les mesures qui sont parmi les plus strictes du monde n’ont pas porté les fruits espérés malgré des aspects très rigides, notamment concernant les enfants : « Plus de 80% des nouvelles contaminations ont été détectées à Shanghai, placée en confinement quasi-total depuis fin mars. La plus grande ville du pays (25 millions d'habitants) va convertir un gigantesque parc des expositions en hôpital de campagne d'une capacité de 40 000 lits, a annoncé l'agence de presse Chine nouvelle. Même si l'écrasante majorité des cas détectés à Shanghai sont asymptomatiques, toute personne testée positive est placée à l'isolement dans des centres prévus à cet effet. Cette politique a été contestée sur les réseaux sociaux, les enfants, même nourrissons, étant séparés de leurs parents s'ils ont fait l'objet d'un test positif mais que leurs parents sont négatifs. »