Essayer, se tromper, se relever






4 Novembre 2019

A l’occasion de la parution de son livre La Saga des Audacieux, Mathilde Aubinaud revient sur la notion d’« audace ».


Essayer, se tromper, se relever. Un rythme ternaire que l’on fredonne finalement assez peu. Il se fait discret ou bien se manifeste seulement lorsqu’il devient mélodieux. Et pourtant, cette mise en mots est précieuse. Elle est signe que l’on s’autorise à prendre des risques et à se bousculer. Si elle ne répond pas aux cadres bien souvent figés des success-stories habituels, elle est un levier formidable pour notre génération. Je n’ai pas encore trente ans et je n’aurai pas un parcours tracé et figé à l’avance. Je m’en réjouis.

Loin d’une vision tiède et fade du quotidien, j’ai voulu apprendre et comprendre ceux qui ont décidé d’embrasser leur vie. Ils choisissent de prendre à bras le corps leur destin et d’en être l’un des personnages principaux. Ils ont cette lueur dans le regard. Un enthousiasme merveilleux lorsqu’ils évoquent ces figures qu’ils admirent : Olivier Nora, Emmanuel Levinas.  J’ai fait ce pari de l’audace avec eux. En parallèle de mes études et d’articles que je rédigeais, je suis allée frapper aux portes de ceux qui portent et incarnent l’audace. Ce n’est nullement une posture qui sera adoptée devant des influenceurs ou le public interne à l’entreprise ; c’est bien le contraire : un élan et un état d’esprit.

C’est Laurent Vimont, le président de Century 21, qui m’a fait la joie de préfacer mon livre intitulé La Saga des Audacieux. Il a fait de sa vie une saga. Il a accepté, comme plusieurs audacieux de me recevoir, d’ouvrir sa porte. Alors qu’avec la Loi PACTE, l’entreprise s’affirme chaque jour davantage comme partie prenante de la société, lui n’a pas attendu. La vision du leadership qu’il porte et incarne est celle qui insuffle un élan à ses équipes. C’est une direction, un sens qu’il propose en incluant pleinement l’humain. Le discours qu’il tient est en cohérence avec sa vision, son appréhension de son rôle. C’est ce message là qu’il est important de diffuser et de transmettre et bien entendu. L’audace n’est jamais bien loin et tant mieux.

Lui, comme d’autres figures que j’admire conjuguent l’audace au présent. C’est aussi avec Bruno Mantovani, compositeur et chef d’orchestre, que l’on s’autorise pleinement à oser. Cet artiste dont la carrière est internationale et les talents multiples, loue la curiosité qui permet d’explorer des territoires nouveaux. En 2008, il a fait partie de la sélection des meilleurs disques de l’année dans le New-York Times. En rencontrant, en inventant, en essayant et en se relevant, on apprend et on grandit. Merci à ces audacieux.
 
Mathilde Aubinaud
La Saga des Audacieux est le sixième livre de Mathilde Aubinaud. Elle est communicante et plume.