Habitat connecté : les Français à fond mais craintifs…






21 Octobre 2014

Selon une récente étude, les Français sont très ouverts à la maison connectée. En revanche, ils cultivent le paradoxe car dans le même temps, ils en ont peur.


En France, on n’est pas à un paradoxe prêt ! Concernant la maison connectée, un sondage CSA effectué pour le compte d’Orange et rendu public cette semaine, met en avant l’intérêt des Français pour l’habitat intelligent. En revanche, cette même enquête montre des réticences qui ont la vie dure. Ces dernières peuvent néanmoins être mises sur le dos d’un déficit d’informations.

Orange lance son kit Homelive, un pack qui permet de surveiller son logement grâce à son smartphone. Dans le même temps, l’opérateur a demandé au CSA d’effectuer un sondage sur le sujet. Il s’avère que la majorité des Français, plus de 71%, sont intéressés par la maison connectée. 53% des personnes interrogées sont au fait des technologies et de la domotique : gérer son habitation avec des dispositifs connectés capables de contrôler les systèmes de chauffage, d’éclairage, de commander les volets... Pourtant, malgré ces chiffres encourageants, blocages et peurs subsistent.

Ce qui plaît le plus, sont les solutions liées à la protection et la sécurité du domicile. 84% des personnes sondées seraient preneuses. Le contrôle de la consommation énergétique arrive également en bonne place : 79% des personnes interrogées se disent prêtes à adopter un tel système. Viennent ensuite les prises électriques intelligentes dont la mise en route et l’arrêt sont programmés. La santé aussi séduit comme par exemple, le contrôle de la qualité de l’air. Comme on n’est pas Big Brother non plus, les dispositifs qui indiquent si les enfants sont par exemple, revenus de l’école laissent septiques.
 
Dans tous les cas, l’intérêt pour la maison connectée est certain. D’une manière général, le fait est acquis qu’elle rime avec un confort accru. Surtout, l'idée fait son chemin : le quotidien sera simplifié par de tels systèmes. En revanche les apriori persistent : 54% pensent que les solutions proposées sont des gadgets. Pire, des gadgets dont l’effet inverse serait une protection moindre de la vie privée. Et surtout, qu’à maison intelligente, habitants plus paresseux...