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Hausse des prix de l’énergie : le gouvernement sort le « bouclier tarifaire »







1 Octobre 2021

Depuis l’été 2021, notamment à cause d’une forte augmentation du prix du pétrole brut, de pénurie et de la relance de l’activité, les prix de l’énergie sont en augmentation constante. Une mauvaise nouvelle pour les ménages qui fait craindre au gouvernement un risque d’explosion sociale à quelques mois de la Présidentielle 2022. L’exécutif a donc décidé d’agir.


Le « bouclier tarifaire » du gouvernement pour limiter la hausse des factures

Pixabay/stevepb
Pixabay/stevepb
Alors que Barbara Pompili, ministre de la Transition énergétique, annonçait le 30 septembre 2021 au matin sur Cnews que les tarifs de l’électricité allaient augmenter en février 2022 de près de 12%, Jean Castex a dévoilé, le soir-même au 20H de TF1, le « bouclier tarifaire ». Des mesures d’urgence pour limiter l’augmentation des factures des ménages français à l’approche des froids mois de l’hiver 2021-2022.

En l’occurrence, les tarifs du gaz pratiqués par Engie, qui ont augmenté de plus de 50% entre janvier et octobre 2021, seront gelés jusqu’à ce que le « bouclier tarifaire » soit levé, ce qui devrait survenir au printemps 2022. Concernant l’augmentation du prix de l’électricité, elle sera limitée à 4%, a déclaré le Premier ministre, au lieu des 12% anticipés par Barbara Pompili.

Le gouvernement craint le pire avant la Présidentielle 2022

Si ces annonces vont sans aucun doute rassurer les ménages qui craignaient déjà de devoir passer l’hiver au froid, elles ne concernent pas l’augmentation du prix du gaz du 1er octobre 2021, qui entre en vigueur et qui est de 12,6% en moyenne. De même, Jean Castex n’a pas prévu, au sein du « bouclier tarifaire », de mesures pour limiter l’augmentation du prix des carburants.

Mais avec cette annonce concernant les tarifs du gaz et de l’électricité, le gouvernement espère éviter une crise sociale à quelques mois de la Présidentielle 2022. D’ailleurs, le « bouclier tarifaire » devrait prendre fin en avril 2022, soit au moment de l’élection. De quoi protéger les ménages d’une explosion des factures jusque-là, avec l’espoir que l’augmentation du prix des carburants ne donne pas lieu à un nouvel épisode des « Gilets Jaunes ».