Intelligence artificielle, Google lance un groupe de rechercher européen



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur



21 Juin 2016

A Zurich en Suisse, Google a installé un nouveau groupe de recherche sur l’intelligence artificielle. L’équipe a pour objectif de développer des technologies d’apprentissage par les machines et notamment de ce que l’on appelle le « deep learning ».


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« Après Google Brain, son équipe consacrée au « deep learning », et DeepMind, l’entreprise rachetée par Google et à l’origine d’AlphaGo, le premier programme capable de battre l’humain au jeu de go, cette nouvelle entité se présente comme le troisième grand pôle de recherche de l’entreprise sur l’intelligence artificielle et plus particulièrement sur l’apprentissage des machines (« machine learning ») » rapporte Le Monde à propos du nouveau bureau européen de Google à Zurich en Suisse.

Dans une ambiance de travail très californienne – salle de massage, cantine avec toboggan – le bureau européen de recherche sur l’intelligence artificielle est officiellement actif depuis le 16 juin.
 

Après la Silicon Valley et Londres

Avec sa puissance financière extraordinaire, Google et sa maison mère Alphabet met le paquet dans le développement de l’intelligence artificielle. Après deux pôles dans la Silicon Valley et Londres, la nouvelle équipe de Zurich compte déjà quelques dizaines d’ingénieurs qui cotoient les quelques 1 800 employés Google déjà installés à Zurich.

A leur tête Emmanuel Mogenet, un ingénieur Français. Interrogé par Le Monde, ce dernier explique la stratégie du groupe : « Depuis que Sundar Pichai a pris la tête de Google, il a changé la politique d’embauche. Il s’est rendu compte qu’en grossissant de façon massive dans la Silicon Valley on ignorait une quantité phénoménale de talents ailleurs dans le monde. L’Europe est un des endroits les plus riches en talents, notamment pour la recherche en “deep learning. »

Parmi les missions de cette « task force» européenne, trois grandes lignes : le décryptage du langage naturel pour permettre aux machines de le comprendre, la perception artificielle pour permettre l’échange avec la machine et enfin sur la capacité à apprendre des machines. Alors que le potentiel de cette technologie est phénoménal, de nombreuses inconnues demeurent. Humble, Emmanuel Mogenet, cité par le quotidien français, le reconnaît facilement « Le “deep learning” fonctionne mais on ne sait pas vraiment pourquoi. »

Lire ici en intégralité le reportage du journal Le Monde