Politique
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Cette fois c’est trop. Depuis le début de la saison 2021-2022 et alors que les stades vides avaient été présentés comme le grand malheur de l’année dernière, un nouvel épisode fâcheux nous fait presque regretter l’absence des spectateurs. Dimanche soir, le match entre l’OL et l’OM à Lyon a été interrompu dès la 4ème minute de jeu. Le capitaine marseillais a reçu une bouteille remplie en pleine tête « La commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) devait se réunir en urgence dès lundi 22 novembre. Mais l’incident de dimanche soir pourrait bien être celui de trop pour le football français. Car depuis le début de la saison, en août, ce ne sont pas moins de six rencontres qui ont été interrompues ou totalement arrêtées, suite à des envahissements de terrain, des échauffourées entre supporteurs… » explique Le Monde.
Outre le gâchis pour les spectateurs qui étaient vraiment venus voir un match et non envoyer des objets sur des joueurs, c’est le manque de rigueur des organisateurs et des professionnels de l’encadrement qui a sauté aux yeux. Car alors que les événements se sont enchaines ces dernières semaines, à chaque fois il faut attendre des heures de conciliabules entre les autorités civiles et sportives pour arriver à une décision.
« Dimanche soir, le football français a, en tout état de cause, donné une piètre image de lui-même à travers la façon dont il a géré les violences subies par Dimitri Payet. Il a fallu plus de deux heures de palabres, de non-communication, de messages contradictoires avant que le speaker du Groupama Stadium de Lyon n’annonce que la rencontre ne reprendrait pas, « la sécurité des joueurs n’étant pas assurée » S’il y a un seul point sur lequel MM. Aulas et Longoria, les présidents des deux clubs, étaient d’accord, c’est bien que « la longueur de la décision [a été]incompréhensible ». « La LFP devra certainement clarifier son règlement pour qu’un tel acte d’agression sur un acteur du jeu entraîne un arrêt automatique du match », a prévenu Roxana Maraineanu » compile Le Monde.
La suite on la connait. Comme pour Nice Marseille fin aout, des réunions, des discussions, des interviews puis des sanctions. Un feuilleton très Ligue 1, sans véritable surprise quant à son issue.
Outre le gâchis pour les spectateurs qui étaient vraiment venus voir un match et non envoyer des objets sur des joueurs, c’est le manque de rigueur des organisateurs et des professionnels de l’encadrement qui a sauté aux yeux. Car alors que les événements se sont enchaines ces dernières semaines, à chaque fois il faut attendre des heures de conciliabules entre les autorités civiles et sportives pour arriver à une décision.
« Dimanche soir, le football français a, en tout état de cause, donné une piètre image de lui-même à travers la façon dont il a géré les violences subies par Dimitri Payet. Il a fallu plus de deux heures de palabres, de non-communication, de messages contradictoires avant que le speaker du Groupama Stadium de Lyon n’annonce que la rencontre ne reprendrait pas, « la sécurité des joueurs n’étant pas assurée » S’il y a un seul point sur lequel MM. Aulas et Longoria, les présidents des deux clubs, étaient d’accord, c’est bien que « la longueur de la décision [a été]incompréhensible ». « La LFP devra certainement clarifier son règlement pour qu’un tel acte d’agression sur un acteur du jeu entraîne un arrêt automatique du match », a prévenu Roxana Maraineanu » compile Le Monde.
La suite on la connait. Comme pour Nice Marseille fin aout, des réunions, des discussions, des interviews puis des sanctions. Un feuilleton très Ligue 1, sans véritable surprise quant à son issue.