NLTO
/ Magazine d'actualité politique, économique et internationale /




La chute des cours des GAFA tire la bourse vers le bas



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




21 Novembre 2018

Les trois grands indices boursiers de New York continuent à baisser et notamment à cause de la tendance des GAFA. De quoi interroger sur la place de ces mastodontes dans l’économie américaine et mondiale.


Creative Commons - Pixabay
Creative Commons - Pixabay
S’ils tombent, tout le monde tombe avec eux. Les grands groupes des nouvelles technologies et de l’internet qu’on appelle communément GAFA sont des géants de l’économie mondiale. Un petit coup d’œil du côté des tendances à la bourse de New York suffit pour s’en convaincre. « Les trois principaux indices de Wall Street – Dow Jones, S & P500 et Nasdaq — ont poursuivi leur chute mardi 20 novembre, perdant respectivement 2,2, 1,8 et 1,7 %, entraînés par la déroute des valeurs technologiques. Le Nasdaq enregistre un recul de 15 % depuis le plus haut niveau atteint fin août. Après avoir tiré la cote depuis des mois, les technologies accélèrent sa chute » raconte Le Monde . En cumulé, ces élites du numériques ont perdu 979 milliards de dollars de valeur…
 
Amazon, Apple, Facebook et consorts ont connu des chutes libres de leurs valorisations boursières. Facebook a perdu 27% de sa valeur depuis la fin de l’été et 40% depuis juillet 2018. Amazon et Apple ont respectivement 27% et 25% de leur valeur en quelques semaines. Des tendances qui s’expliqueraient notamment par le sentiment chez les investisseurs que le courbe de ces entreprises ne peut pas être infinie alors que des oppositions politiques et réglementaires font l’actualité quotidienne.

« C’est au tour d’Alphabet, la maison mère de Google, d’être mise en cause : l’entreprise est soupçonnée d’avoir voulu biaiser son moteur de recherche. Explication, lorsque Donald Trump a décidé à l’hiver 2017 d’interdire l’accès au territoire américain de ressortissants de certains pays à majorité musulmane, des employés de Google ont débattu pour savoir s’il fallait inclure un biais pro immigration dans leur moteur de recherche. La direction du groupe a nié toute mise en œuvre de ce biais politique, il n’empêche, le soupçon est instillé. S’y ajoute la mise en cause des pratiques commerciales de Google qui lui ont valu en Europe une amende de 4,34 milliards d’euros. L’entreprise a perdu un cinquième de sa valeur » raconte le quotidien français.