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La prime Macron pourra être de 2.000 euros pour certains salariés







29 Avril 2021

Censée disparaître en 2021, la prime Macron, prime défiscalisée lancée par Emmanuel Macron à la suite du mouvement des Gilets Jaunes, a été exhumée par le gouvernement en mars 2021. Le 28 avril 2021, Élisabeth Borne, ministre du Travail, en a précisé la forme et les plafonds.


Une prime Macron qui pourra atteindre 2.000 euros

Pixaay/niekverlaan
Pixaay/niekverlaan
Lors de son lancement en 2019, la prime Macron, défiscalisée, avait été imaginée avec un plafond maximum de 1.000 euros et à destination des salariés ne touchant que jusqu’à trois fois le montant du Smic. Pour ce qui est du salaire des potentiels bénéficiaires, comme attendue, Élisabeth Borne n’a rien changé : le plafond d’un salaire de 3 fois le Smic est maintenu, a-t-elle expliqué lors d’une réunion avec les partenaires sociaux le 28 avril 2021.

Par contre, un changement de taille survient pour l’édition 2021 de la prime Macron : le montant maximum de la prime est porté à 2.000 euros pour les salariés de « 2e ligne » dont la branche a entamé des discussions pour la revalorisation de leur emploi… ainsi que pour les salariés des entreprises dans lesquelles un accord d’intéressement est en vigueur. Pour les autres salariés, toutes entreprises confondues, la prime Macron sera plafonnée à 1.000 euros.

Pas d’obligation de versement : le risque d’un flop ?

Comme pour les éditions précédentes de la prime, cette dernière reste facultative et à la discrétion des entreprises. Que ce soit concernant les salariés qui pourront en bénéficier ou encore le montant qui leur sera versé. Or, cela pourrait conduire à un véritable flop du dispositif.

Dès mars 2021, lorsque le gouvernement annonçait le retour de la prime Macron, le Medef s’inquiétait d’une annonce qui aurait créé de faux espoirs chez les salariés. Le patronat jugeait difficile, pour les entreprises durement touchées par la crise sanitaire, de verser des primes aux salariés… et ces craintes ne tenaient pas compte du Confinement 3, mis en place quelques semaines plus tard et qui a une nouvelle fois frappé l’économie française.