Lancement d’essais thérapeutiques contre la sclérose en plaques






28 Février 2014

Près de deux millions de personnes dans le monde souffrent de la sclérose en plaques. Cette maladie dégénérative est causée par une perte progressive de la substance qui permet les transmissions du système nerveux. Des études sont en cours pour trouver une cure à cette maladie jusqu’ici impossible à guérir.


Aujourd’hui il n’existe pas de traitement efficace pour lutter contre la sclérose en plaques, elle est considérée comme incurable. Les traitements disponibles peuvent au mieux ralentir la progression de la pathologie. Cette maladie, qui s’attaque au système nerveux, touche deux millions de personnes dans le monde dont près de 100 000 en France.
 
Une étude publiée dans le magazine Neuron donne de l’espoir aux personnes atteintes par la sclérose en plaques. Les auteurs, des chercheurs de l’Université de santé et de médecine George Washington aux Etats-Unis, annoncent avoir découvert une molécule liée au développement de la maladie. Des tests thérapeutiques vont être lancés pour tenter de mettre à profit cette découverte.

Les astrocytes sources du dysfonctionnement

La sclérose en plaques est une maladie du système nerveux. La perte progressive de myéline est à l’origine des maux qui provoquent progressivement un handicap plus ou moins important. Cette substance entoure le système nerveux et permet les transmissions. Ce sont les oligodendrocytes qui permettent la fabrication de la protection de myéline.

Les chercheurs de l’Université George Washington ont découvert qu’une protéine, appelée astrocyte, était responsable du dysfonctionnement qui touche les oligodendrocytes et donc la fabrication de myéline. C’est ici que se situe l’opportunité de traitement. En agissant sur cette protéine les scientifiques espèrent permettre la reconstitution de la protection du système nerveux, et ainsi circonscrire l’évolution de la maladie.
 
Des tests sur des souris ont permis de voir que grâce à des actions ciblées sur les astrocytes, le processus de réparation semblait se réenclencher. D’autres essais thérapeutiques de plus grande ampleur vont être menés pour vérifier si une thérapie peut être mise au point. Vittorio Gallo, le directeur de la recherche est optimiste. « Nous pensons qu’elle pourrait devenir une cible thérapeutique très prometteuse » dit-il, cité par Futura-sciences.com.