Le Tremplin, l’incubateur sportif






10 Avril 2015

Sous l’égide de la Ville de Paris, ouverture du Tremplin, une pépinière pour start-up dédiées au sport.


Se positionner comme une ville sportive. Être à la hauteur de grands évènements et rendez-vous sportifs. C’est le but de Paris. Pour ce faire, dix-sept start-up innovantes ont été sélectionnées parmi une centaine de candidatures. Elles vont intégrer le Tremplin, premier incubateur dédié au sport. Pour le moment, le Tremplin occupe des locaux temporaires dans le 19ème arrondissement, avant de rejoindre le stade Jean-Bouin dans le 16ème l’année prochaine.
 
« Pour assumer son rôle de ville sportive (…) il faut des projets (à Paris ndlr), où s'inventent les solutions de demain », explique  Jean-François Martins, l'adjoint aux sports à la mairie de Paris. Résultat, pour rejoindre le Tremplin, des projets et concepts novateurs ont été conjointement sélectionnés par la Ville de Paris et l’INSEP, l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance.
 
Parmi eux, la start-up E-cotiz. Elle a mis au point un instrument de gestion en ligne de cotisations pour les clubs sportifs et a su se démarquer. Idem pour le projet de Wise Pack, une goutte hydratante « naturelle et comestible » rapporte Le Monde, ou comment emporter cette « goutte d’eau » pratique et écologique à la place d’une bouteille. L’application SportEasy va simplifier la vie d’équipes de sport amateur. Elle liste tous les accessoires nécessaires à la pratique d’un sport. Tech’4’Team va quand à elle aider à optimiser le prix des billets en s’appuyant sur un algorithme. Gymlib’ remet sur le marché des abonnements abandonnés en route dans les salles de sport…
 
D’autres applications ou start-up se concentrent sur un sport en particulier : cyclisme, golf, tennis, football, en apportant visions novatrices et nouvelles technologies. Par ailleurs, des problématiques comme le crowfunding, les rencontres, la billetterie, les cotisations, le taux de remplissage sont autant de secteurs de recherches pour les hubs informatiques ou « concentrateurs ». Le but est d’établir une passerelle entre tous les acteurs de « l'écosystème sportif ». Comme son nom l’indique, le Tremplin va y contribuer.