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Le "manterrupting" : quand les hommes coupent la parole aux femmes



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




18 Octobre 2016

Un chercheur américain a pointé du doigt la tendance qu'ont les hommes à couper la parole aux femmes, un nouveau phénomène dont on parle sous les noms de "manterrupting" ou encore de "mansplaining".


Source: Pixabay, image libre de droits.
Source: Pixabay, image libre de droits.
« Le sexisme ne se traduit pas seulement par un patron qui reluque de haut en bas son employée, ou par ces hommes pas très fins qui sifflent les femmes dans la rue » explique un article en ligne du site Franceinfo, qui ajoute qu’il peut également « se manifester sous de nombreuses autres formes. L'une d'entre elles : cette tendance qu'auraient plusieurs hommes à couper systématiquement la parole aux femmes lors de réunions publiques ou débats. »

Ainsi, « les féministes américaines se sont penchées sur le phénomène et lui ont donné un nom : le "manterrupting", une contraction des mots man et interrupting. »

Un phénomène récent

L’article ajoute que « dans le milieu du cinéma, en entreprise comme en politique, nombreuses sont les femmes restant silencieuses, agacées de se voir couper la parole. Parfois, certains hommes vont jusqu'à se réapproprier les propos de leur interlocutrice, ou essayer de leur expliquer ce qu'elle pense. Un phénomène nommé "mansplaining", ou "mecsplication" en français. »

Il précise que « pour lutter contre ces discriminations, des chefs d'entreprise n'hésitent pas à interdire purement et simplement l'interruption. Les conseillères de Barack Obama ont remarqué que leurs collègues masculins les interrompaient tout le temps. Et surtout, ils en profitaient au passage pour reprendre leurs idées. »

Par conséquent, « elles ont inventé une stratégie qu’elles ont appelée "l’amplification" : dès qu’une femme propose une idée, une autre femme répète la même idée quelques minutes plus tard… Et, à chaque fois, elle rappelle le nom de sa collègue qui l’a proposée en premier. D’après les conseillères d’Obama, la technique fonctionne : elles ne sont plus interrompues. »

Lire l’intégralité de l’article de Franceinfo ici.