Le nouveau billet de 10 euros sera plus difficile à falsifier






14 Janvier 2014

Lundi 13 janvier la Banque centrale européenne a dévoilé le nouveau billet de 10 euros qui sera mis en circulation en septembre 2014. Des améliorations technologiques sont sensées le rendre plus difficile à falsifier.


La Banque centrale européenne (BCE) a présenté le nouveau de billet de 10 euros. D’apparence peu différent de celui en circulation il est orné du visage d’Europe. La princesse mythologique s’invite sur le billet de 10 euros après celui de 5 euros en circulation depuis mai 2013.
 
La BCE a annoncé que ces nouveaux billets seraient en circulation à partir du 23 septembre 2014.

Lutte contre les faux

En fait, l’impression du visage d’Europe sur les billets n’est pas uniquement esthétique. Avec lui son inclus des nouveaux signes de sécurité avec un hologramme visible en inclinant le billet et un filigrane visible en transparence. Ces innovations technologiques doivent rendre le billet difficilement falsifiable et ainsi lutter contre les faux euros.
 
La contrefaçon est un des défis auxquels la Banque centrale européenne fait face. En même tant que l’annonce du nouveau billet, certains chiffres ont été annoncés. D’après l’institution bancaire, l’année 2013 a vu augmenter le nombre de faux billets. 353 000 faux ont été retirés de la circulation au second semestre 2013. C’est plus que les 317 000 du premier semestre 2013 et les 280 000 du dernier semestre de 2012. La BCE explique par ailleurs que 75% des faux sont des copies des billets de 20 et 50 euros.
 
Les billets de 10 euros ne sont concernés que marginalement. Malgré une légère augmentation de leur proportion ils ne représentent que 6,3% de tous les faux en circulation.
 
La BCE a indiqué que la lutte contre les faux billets n’était pas la seule motivation. La protection de l’environnement aurait aussi été prise en compte.
« Les billets de 5 et 10 euros de la nouvelle série Europe sont plus durables grâce à un revêtement protecteur. Ce qui signifie que les billets auront besoin d'être remplacés moins fréquemment, réduisant ainsi les coûts et l'impact sur l'environnement. »