Les blondes, ne comptent pas pour des prunes






3 Juin 2014

« Qu’est-ce qu’une blonde dans le désert ? », « Une Gourde. » Finis les blagues sur les blondes, et les stéréotypes à la pelle ? Le temps de la revanche est peut-être enfin arrivé pour les femmes blondes. D’après une étude très sérieuse menée par des scientifiques de l’Université de Stanford, en Californie, la pigmentation des cheveux n’a rien à voir avec le niveau intellectuel…


Si le flou a perduré pendant longtemps, entretenu par les petits malins, ou les petites finaudes - les brunes - l’heure de la revanche a peut-être sonné pour les blondes (ou les blonds) : elles ne sont pas moins intelligentes que les autres. Ce n’est pas moi qui le dit, mais des scientifiques américains de l’Université de Stanford en Californie, qui en apportent la preuve… scientifique. La couleur des cheveux serait un facteur superficiel découlant d’un gène qui n’a rien à voir avec le schmilblick de l’intelligence. En d’autres termes, la couleur des cheveux n’influence en aucun cas, la personnalité ou le QI.

Les jours des blagues potaches, « Arrête de faire ta blonde », ou « Je suis blonde à l’intérieur », sont donc peut-être comptés, car les blondes, comme les autres, ont un cerveau. C’est en effet la conclusion publiée dans la très sérieuse revue Nature Genetics, à la suite des travaux de ces chercheurs américains, emmenés par David Kingsley. Leurs conclusions sont formelles : « Le mécanisme génétique qui contrôle le fait d’avoir des cheveux blonds ne modifie pas la biologie de toute autre partie du corps. » 

Autrement dit, le gène qui détermine la couleur des cheveux, n’a rien à voir avec le cerveau ou l’intelligence. Terminée donc, l’idée selon laquelle la blondeur signifierait intelligence moindre. Et toc. D’ailleurs, selon David Kingsley, modifier un seul marqueur de l’ADN est capable de changer une blonde en brune et vice versa. Les brunes peuvent donc aller se rhabiller. Et les blondes, elles, ne comptent pas pour des prunes. C’est bien connu.