Les dirigeants européens à Paris contre le chômage des jeunes



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12 Novembre 2013

À l’invitation de François Hollande, vingt-quatre chefs d’Etat européens se sont retrouvés à une grande conférence pour lutter contre le chômage des jeunes en Europe. Environ 5,6 millions de jeunes Européens étaient sans emploi en septembre 2013. En France, 25% des jeunes sont sans activité.


DR Reuters
Il ne manque que quatre chefs d’Etat sur vingt-huit le mardi 12 novembre à Paris. Sur invitation de François Hollande, les dirigeants européens viennent discuter du problème de chômage chez les jeunes. Les présidents du Conseil européen, Herman Van Rompuy, de la Commission, José-Manuel Barroso et du Parlement, Martin Schultz ont également été invités à participer à la conférence.
 
En septembre 2013, 5,6 millions de jeunes étaient chômeurs, ce qui équivaut à un taux de 23,5% pour cette catégorie d’âges. La France est légèrement au dessus de cette moyenne avec 25%. L’Allemagne publie le chiffre de 7,7% de jeunes chômeurs alors que l’Espagne et la Grèce battent tous les records avec des  chiffres qui dépassent 56% chez les jeunes. Situation « inacceptable » selon un rapport de la Commission européenne qui a publié ces chiffres.
 
En juillet, Angela Merkel avait organisé une conférence sur le même sujet à Berlin. « Il ne saurait y avoir de génération perdue » en Europe, avait-elle déclaré au journal Le Monde.

« S’assurer que tous les moyens sont mis en œuvre »

L’Elysée explique que la conférence n’a pas pour vocation de lancer de nouveaux outils ou mesures de lutte contre le chômage des jeunes. C’est un sommet pour « s’assurer que tous les moyens sont mis en œuvre et que la volonté politique est confirmée pour obtenir des résultats concrets dans les deux ans qui viennent. »
 
En juillet dernier, les dirigeants s’étaient déjà engagés à relancer le travail des jeunes en mobilisant jusqu’à 45 milliards d’euros en trois ans. L’Union européenne a quant à elle mis en place la « garantie pour la jeunesse ». Plus symbolique que pratique, ce principe affirme qu’aucun jeune européen ne peut rester plus de quatre mois sans se voir proposer une formation ou un emploi.