Les sports collectifs aideraient à trouver un travail






28 Octobre 2013

Selon une étude de l’université St. Gallen de Suisse, les sports collectifs augmenteraient l’employabilité.


D’après le ministère de la Jeunesse et des Sports, 65% des jeunes français pratiqueraient un sport. Les bienfaits pour la santé et la sociabilité des sports collectifs ne sont pas à démontrer. Des chercheurs du département d’économie de l’université St. Gallen de Suisse se sont intéressés au lien entre la pratique d’un sport d’équipe et l’employabilité. D’après les résultats de l’étude, ceux qui s’essayent régulièrement au rugby, football, basketball, hand-ball, water-polo ou autres sports collectifs, sont en moyenne mieux éduqués et plus employés (+3,5%).

L’esprit d’équipe

Les deux chercheurs de St. Gallen, Michael Lechner et Paul Downward, se sont appuyés sur des données collectées par des études britanniques qui interrogent entre 180 000 et 300 000 personnes. En Angleterre, un peu moins de 50% des sondés pratiquent de manière hebdomadaire un sport collectif.
 
D’après les deux universitaires, les personnes qui pratiquent un sport collectif ont un accès plus facile à un premier emploi. L’étude démontre ce que le bon sens disait déjà. Un recruteur peut voir dans une activité sportive régulière l’engagement et la régularité d’une personne. Les sports collectifs, eux, laissent imaginer une disposition au travail d’équipe et, selon le niveau, l’intégration et l’expérience d’une performance collective, chère au monde du travail.

Certains sports individuels indiquent un haut revenu

Le magazine Quartz  qui a écrit sur cette étude, montre également les profils des personnes qui pratiquent d’autres sports en plein air. En particulier, l’étude indique que ceux qui pratiquent ce type de sports (golf, chasse, canoë, ski, équitation) gagnent en moyenne 5 200 livres de plus que ceux qui ne pratiquent aucun sport et 1 000 livres de plus que ceux qui pratiquent d’autres types de sports.
 
L’étude n’explique évidemment pas la réussite professionnelle par la pratique du golf ou de la chasse. Contrairement aux sports collectifs qui sont jugés facilitateurs dans l’insertion professionnelle, les sports plus luxueux sont plutôt pratiqués en raison d’un réussite professionnelle ou de l’appartenance à un milieu social aisé avec un accès des formations universitaires et professionnelles de haut niveau. Se mettre à la chasse n’aiderait donc toujours pas à devenir PDG.